mercredi 20 décembre 2017
jeudi 16 novembre 2017
imiter le Heyoka ou le rôle du heyoka Mark Caron
- Les gens pensent que le clown n'est rien, qu'il est juste là pour s'amuser. Ce n'est pas le cas ... Beaucoup de gens qui connaissent ces choses disent que le clown est le plus puissant.
Les Lakota, ou Sioux comme on les appelle plus communément, sont une nation amérindienne qui a prospéré aux 18ème, 19ème et 20ème siècles. Ils vivent dans les plaines du Midwest. Dans la société lakota, le heyoka, ou «clown sacré», est considéré comme une personne très puissante et très importante. Quand on a une vision des êtres du tonnerre, elle est appelé par Wakinyan, l'Être du Tonnerre, vers un heyoka. C’est avant tout un devoir, il doit tout faire contrairement à ce qu'il veut dire. Cela signifie souvent violer les normes sociales. Cette contradiction fait que beaucoup d'observateurs ont le sentiment que les pratiques heyoka sont folles et désacralisées. De plus, dans les années 1920, ces cérémonies «obscènes» impliquant des heyokas ont été les «principales cibles» du Bureau des affaires indiennes. Cependant, les heyoka jouent un rôle très important dans la religion des Lakota. Cette importance peut être vue dans leur participation aux cérémonies, la révérence que leur témoignent leurs personnes et leurs pratiques de guérison.
Pour comprendre le heyoka, il faut d'abord comprendre d'où vient leur pouvoir. J.R. Walker explique les origines du pouvoir heyoka selon la mythologie des Lakota. Il n'y avait qu'un seul chef, et ce chef avait une fille. Elle apportait de l'eau au camp tous les jours depuis le lac. Un jour, Iktomi, le piégeur, lui dit qu'il avait soif et lui donna des conseils sur comment elle pourrait obtenir plus d'eau en échange d'un verre. Son conseil était pour elle d'uriner dans l'écorce de saule tous les soirs. Le chef, ignorant qui faisait cela, se mis en colère. Sa fille avait écouté Inktomi. Il la jette dans le lac. Le chef des castors la captura et la cacha dans son tipi sous l'eau.
Unktehi, le monstre de l'eau, dit au chef où sa fille était et offrit de «mettre les graines de choses bonnes à manger dans l'eau et sur la terre» s'il pouvait l'avoir pour sa femme. Pendant ce temps, Iktomi s'excusa auprès de la fille et lui dit qu'il la ramènerait à terre, mais il l'emmena dans un endroit si loin qu'elle ne retrouverait jamais son chemin vers son père. Quand Unktehi est venu trouver sa femme, le castor lui dit qu' Iktomi l'avait prise. Le chef n'a pas cru Unktehi et l'accusa d'essayer de le tromper, alors il demanda à Wakinyan (L’être Tonnerre)de l'aider à retrouver sa fille. Wakinyan était incapable de trouver sa fille, et quand le chef le critiqua, Wakinyan se mis en colère. Il a dit: “C'est la dernière fois que j'essaierai d'aider l'homme: pour toujours, quand je parlerai à un homme, il sera comme vous, il restera à l'écart de tous les autres et sera triste et fera des choses étranges.”
Quand quelqu'un reçoit une vision de Wakinyan, il est heyoka pour un temps mais si il est touché par la foudre alors ce sera pour toujours. Non seulement les premiers heyokas, mais tous ceux par la suite, ont obtenu leur pouvoir de Wakinyan. Walker dit que l'horrible personne de Wakinian fait agir le rêveur de cette manière Heyoka. Quiconque n'agit pas ainsi ne s'acquitte pas de son devoir. La négligence de ce mode de vie est passible de la mort, où ils sont frappés par la foudre. Une partie de son devoir est d'accomplir une cérémonie pour le peuple parce qu'un homme n'est pas capable d'utiliser son pouvoir avant d'avoir célébré la cérémonie. Les heyoka ont un pouvoir sacré et ils l'utilisent pour faire du bien au peuple à travers des «actions amusantes». On croit que par le rire les gens peuvent être ouverts, de sorte que le pouvoir peut venir à eux. Dans Black Elk Speaks, Black Elk dit:
“Quand une vision vient des êtres de tonnerre de l'Ouest, elle vient avec la terreur comme un orage; mais quand la tempête et la vision est passée, le monde est plus vert et plus heureux; car partout où la vérité de la vision vient sur le monde, c'est une bénédiction comme la pluie. Le monde, voyez-vous, est plus heureux après la terreur de la tempête.”
Dans ces mots, Black Elk explique une partie de l'importance du rôle de heyoka. Les heyokas agissent comme un équilibre pour garder le peuple Lakota en échec, principalement dans leurs cérémonies. Tenant compte des capacités de contradiction des heyokas, le bonheur peut souvent précéder la tempête. En d'autres termes, les cérémonies religieuses ne peuvent souvent commencer que lorsque les gens ont ri.
Black Elk décrit une performance de vision particulière où deux heyoka mesurent la profondeur d'une flaque d'eau pour qu'ils puissent la traverser. Ils tirent de longues flèches tordues et les mettent dans la flaque d'eau. Au lieu de tenir les flèches à la verticale pour tester la profondeur, ils ont continué à les tenir horizontalement et à les coller de cette façon. Bien sûr, toute la flèche est devenue humide. Puis ils ont mesuré les flèches contre leurs corps, montrant que l'eau était bien au-dessus de leurs têtes. Après avoir déterminé que c’était profond, ils ont sauté dans la flaque d'eau la tête la première et ont commencé à nager violemment comme s'il était en train de se noyer. Les gens ont ri de cet étalage de bazar.
Une action standard heyokas doit impliquer le sacrifice d’un chien. Le chien a été tué de manière sacrée, rapidement sans aucune marque sur son corps. C'est symboliquement de la façon dont la foudre tue. Le rêveur de tonnerre fait alors bouillir la viande du chien sacré. Ensuite, les heyokas plongent leurs mains dans l'eau bouillante et sortent la viande de chien. Ils sont en mesure de le faire sans aucune brûlures. La raison pour laquelle il n'y a aucun effet sur les mains des heyokas est qu'ils utilisent une herbe spéciale qui est frottée sur les bras et les mains avant et après. Ainsi le peuple croit que depuis ils ne brûlent pas leurs mains, ils sont wakan ou sacrés.
Les heyokas sont considérés wakan par les Lakota. Malgré la puissance spirituelle des heyokas perçue par les Lakota, il faut faire attention à eux. Quand un heyoka dit: «Je vais t'aider», il dit vraiment le contraire. En outre, les huttes de sudation ne peuvent jamais être assez chaudes pour un heyoka. Une personne ordinaire peut se retrouver avec des brûlures au deuxième degré et des cloques parce qu'ils ne font qu'un avec eux. D'autres exemples de ces actions contraires sont le fait de monter à cheval, portant de lourds chiffons et des couvertures en été et se plaignant du froid. disent“oui »quand ils veulent dire« non ».
Beaucoup de gens se demandent comment les heyokas pourraient aider leur religion. Rien de ce qu'ils font n'est conforme aux règles. Quand ils sont supposés se déplacer dans le sens des aiguilles d'une montre, ils se déplacent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ils amènent les gens à rire des Hommes médecine et d'autres figures autoritaires de la société. C'est ainsi que les heyokas peuvent combler cette lacune dans la société Lakota, comme l'explique Black Elk dans sa citation sur la tempête. En outre, Tedlock a déclaré que cela «pourrait sembler affaiblir le tissu même de la religion de sa société, [mais] il peut réellement le revitaliser par des vérités plus élevées». Ils servent de tampon entre la vérité et le peuple. Black Elk continue:
“ ... La vérité vient dans ce monde avec deux visages. L'un est triste de souffrance et l'autre rit; mais c'est le même visage, en riant ou en pleurant. Quand les gens sont déjà dans le désespoir, peut-être que le visage rieur est meilleur pour eux ... “
Aujourd'hui, quelque chose semble manquer dans les cérémonies de Lakota sans le heyoka pour accomplir son devoir. Severt Young Bear dit que tout le monde est très sérieux et aime les affaires. "L'humour n'est plus là, il manque le heyoka ... ce drôle d'intermédiaire n'est pas là pour faire preuve d'humour pour maintenir l'équilibre et le respect, le côté drôle est parti.
De même, ce rôle sacré des clowns peut également être vu dans d'autres religions amérindiennes. Par exemple, les clowns de Pueblo jettent parfois des cendres et des balayages de place à la katshina au lieu du maïs. Cela semble être une chose très grossière à faire. Cependant, Tedlock décrit cela comme ayant une signification plus profonde. Elle dit que les femmes zuni gardent leurs cendres et leurs ordures pour planter dans le champ de maïs familial chaque solstice d'hiver. Ces cendres doivent leur revenir comme repas. Donc, en fait, les clowns lancent les cendres à ceux qui leur donne du maïs.
Cela ne veut pas dire que les heyokas et leur comportement stupide sont toujours mauvais. Young Bear raconte une histoire où un ours attaquait un Lakota et un heyoka se mettait en travers de son chemin. Les gens criaient: «Cours heyoka, il va te tuer! Mais le heyoka a continué à rester là. L'ours était sur le point de l'attaquer, mais il se retourna, tenant une plume de porc-épic pointée sur le ventre de l'ours et dit simplement, "bzzz". L'ours a crié et est tombé. Puis l'ours s'enfuit. De telles actions sont perçues comme le résultat de pouvoirs sacrés. Au lieu de courir ce heyoka avait le pouvoir de tenir sa position et repousser l'ours en faisant le contraire de tout le monde. Il n'a pas paniqué; Au lieu de cela, il est resté calme. Les capacités de ce heyoka particulier, comme avec d'autres heyokas, dérivent de son pouvoir spirituel. Ainsi, les heyokas utilisent le pouvoir spirituel pour aider le peuple Lakota.
Parce qu'ils utilisent leurs pouvoirs pour aider les gens, ils sont considérés avec beaucoup de révérence. Les animaux et les enfants sont tenus à l'écart, de sorte que les heyokas ne soient pas dérangés, et les anciens leur parlent de «voix atténuées». Appeler quelqu'un comme un heyoka n'est pas un compliment amusant; Au contraire, cela peut porter malheur. Ils ont le plus sacré de tous les pouvoirs, le pouvoir de restaurer comme Wakinyan. Wakinyan restaure la terre avec ses pluies.
Le pouvoir de restaurer est utilisé sous forme humaine. Semblable à la façon dont Wakinyan restaure la terre, les heyoka restaurent les gens. Ils rajeuniraient les gens avec des rires, et parfois ils les effraient même. Ceci est censé les guérir de toute pensée négative. Le clown est un guérisseur sans médicaments. Il utilise son comportement pour ravir et intriguer les malades.
Dans certains cas, cependant, le heyoka peut avoir des médicaments. Un exemple d'une telle guérison est quand Black Elk a eu une vision d'une "herbe à quatre rayons". Il savait qu'il devait utiliser cette herbe pour guérir. Cette herbe était sacrée et il savait que ce serait difficile à trouver. Il a prié Wakan Tanka, le Grand Mystère, de lui envoyer des voix pour qu'il puisse trouver cette plante. Il leva les yeux et vit où ce serait. Après avoir ramassé l'herbe, il est venu le temps de guérir le fils de Cuts-to-Pieces. Il a effectué sa cérémonie en utilisant l'herbe qui était dans sa vision, et il a guéri le garçon.
Black Elk était non seulement capable de guérir le garçon, mais pour ce faire, il était vénéré, même à l'âge de dix-neuf ans. De plus, Young Bear a expliqué comment les heyokas sont absents des cérémonies d'aujourd'hui. Leurs rires ne sont plus là pour calmer le peuple avant la vérité de la cérémonie. Par conséquent, on pourrait dire que l'importance des heyokas pour les cérémonies, la vénération qui leur est témoignée et leurs pouvoirs de guérison démontrent leurs contributions religieuses à la société lakota. Ils jouent un rôle vital dans leur religion et doivent être considérés avec la plus haute considération. Leur comportement comique, aussi grotesque que cela puisse être parfois, est utilisé pour animer chaque situation afin d'ouvrir le peuple au pouvoir de Wakan Tanka. Chaque société a besoin de rire, selon Black Elk:
Les Six grands-pères ont placé dans ce monde beaucoup de choses, qui devraient toutes être heureuses. Chaque petite chose est envoyée pour quelque chose, et dans cette chose il devrait y avoir le bonheur et le pouvoir de rendre heureux. Comme les herbes qui montrent des visages tendres l'un à l'autre, nous devrions le faire, car c'est le vœu des grands-pères du monde.
Les heyoka sont juste une autre façon d'apporter ce rire aux gens. Ils se sacrifient et prennent le devoir le plus dur et le plus sacré pour le bien du peuple.
lundi 13 novembre 2017
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mardi 3 octobre 2017
Les Heyokas ou Les contraires
(Terre Humaine/Plon) Tahca Ushte (Cerf Boiteux, arrière-petit-fils homonyme du chef lakota miniconjou du XIXe siècle)
raconte :
Dans notre langue, on appelle un clown heyoka. Il est l'homme qui fait tout à l'envers, met le haut en bas, les choses sens dessus dessous, dit oui pour non. N'importe qui peut être changé en heyoka, que cela lui plaise ou non. Il suffit de rêver aux oiseaux du tonnerre, à la foudre, et en se réveillant le matin, on est devenu un heyoka. Être contraire apporte l'honneur mais aussi la honte. On devient possesseur d'un pouvoir, mais il faut en payer le prix.
Un heyoka se comporte bizarrement. Il dit oui quand il veut dire non. Il monte son cheval à l'envers. Il porte ses mocassins ou ses bottes en se trompant de pied. S'il arrive, c'est pour partir. S'il fait chaud, il frissonne, s'enfouit sous les couvertures, fait un grand feu et déclare qu'il meurt de froid. L'hiver, quand vraiment il gèle et que la tempête fait rage, le heyoka transpire ; il enfile un maillot de bain et déclare qu'il va nager pour se rafraîchir.
Deux heyokas étaient assis sur un rocher au bord d'un lac. Il se mit à pleuvoir. « Dépêchons-nous de nous mettre à l'abri ». Et ils sautèrent ensemble dans le lac.
Un contraire s'appelait L'Aplatisseur. On le voyait toujours muni d'un marteau, essayant d'aplatir des objets ronds ou incurvés, comme des assiettes à soupe, les balles, les anneaux, les roues de charrettes, les oeufs. Ma grand-mère avait une lampe à pétrole avec un grand verre cylindrique ; il l'a aplati.
Il n'est pas facile d'être un heyoka. Mais il est encore moins facile d'en avoir un dans sa famille !
Les heyokas préservent les hommes de la foudre et des orages et leurs facéties, qui font rire, sont sacrées.
Dans notre langue, on appelle un clown heyoka. Il est l'homme qui fait tout à l'envers, met le haut en bas, les choses sens dessus dessous, dit oui pour non. N'importe qui peut être changé en heyoka, que cela lui plaise ou non. Il suffit de rêver aux oiseaux du tonnerre, à la foudre, et en se réveillant le matin, on est devenu un heyoka. Être contraire apporte l'honneur mais aussi la honte. On devient possesseur d'un pouvoir, mais il faut en payer le prix.
Un heyoka se comporte bizarrement. Il dit oui quand il veut dire non. Il monte son cheval à l'envers. Il porte ses mocassins ou ses bottes en se trompant de pied. S'il arrive, c'est pour partir. S'il fait chaud, il frissonne, s'enfouit sous les couvertures, fait un grand feu et déclare qu'il meurt de froid. L'hiver, quand vraiment il gèle et que la tempête fait rage, le heyoka transpire ; il enfile un maillot de bain et déclare qu'il va nager pour se rafraîchir.
Deux heyokas étaient assis sur un rocher au bord d'un lac. Il se mit à pleuvoir. « Dépêchons-nous de nous mettre à l'abri ». Et ils sautèrent ensemble dans le lac.
Un contraire s'appelait L'Aplatisseur. On le voyait toujours muni d'un marteau, essayant d'aplatir des objets ronds ou incurvés, comme des assiettes à soupe, les balles, les anneaux, les roues de charrettes, les oeufs. Ma grand-mère avait une lampe à pétrole avec un grand verre cylindrique ; il l'a aplati.
Il n'est pas facile d'être un heyoka. Mais il est encore moins facile d'en avoir un dans sa famille !
Les heyokas préservent les hommes de la foudre et des orages et leurs facéties, qui font rire, sont sacrées.
Les 12 Vertus Spirituelles Lakota
Aux fondements de la culture Lakota, il y a 12 vertus spirituelles.
Ces vertus sont des leçons qui ont été enseignées par des conteurs transmettant leur vécu, leurs expériences. Ils pratiquaient ce qu'ils prêchaient. Et par ces partages, ils enseignaient aux générations futures que la qualité de vie ne se mesure non pas par les possessions matérielles, mais à travers les vertus qui auront marquée cette vie.
En Lakota "wicozani» est un mot qui décrit la richesse de mener une vie bien équilibrée et heureuse, où s’harmonisent la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Une vie en harmonie avec la création, avec l’héritage de nos ancêtres, avec ce que nous sommes, ici et maintenant, et avec ce que nous transmettons aux générations futures. (Lien vers le texte sur la voie rouge)
Ces vertus sont des leçons qui ont été enseignées par des conteurs transmettant leur vécu, leurs expériences. Ils pratiquaient ce qu'ils prêchaient. Et par ces partages, ils enseignaient aux générations futures que la qualité de vie ne se mesure non pas par les possessions matérielles, mais à travers les vertus qui auront marquée cette vie.
En Lakota "wicozani» est un mot qui décrit la richesse de mener une vie bien équilibrée et heureuse, où s’harmonisent la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Une vie en harmonie avec la création, avec l’héritage de nos ancêtres, avec ce que nous sommes, ici et maintenant, et avec ce que nous transmettons aux générations futures. (Lien vers le texte sur la voie rouge)
CE SONT LES 12 VERTUS LAKOTA:
1. Unsiiciyapi, l’humilité
Opposée à l’orgueil, l’humilité est considérée comme étant la première vertu à développer dans le chemin de vie de chacun. Sans elle, le chemin spirituel d’un individu sera dès lors marqué par la folie des grandeurs. L’humilité est le fondement de toutes les autres vertus spirituelles lakota : par exemple, si vous vous vantez de votre générosité, alors celle-ci perdra de sa valeur.
Il est intéressant de noter qu’un homme médecine Lakota ne se proclame pas lui-même « homme médecine », mais « homme simple ». Ce sont les autres qui reconnaissent en lui un « pejuta wichasha », un guide spirituel, ou un « wichasha wakan », un saint homme.
Opposée à l’orgueil, l’humilité est considérée comme étant la première vertu à développer dans le chemin de vie de chacun. Sans elle, le chemin spirituel d’un individu sera dès lors marqué par la folie des grandeurs. L’humilité est le fondement de toutes les autres vertus spirituelles lakota : par exemple, si vous vous vantez de votre générosité, alors celle-ci perdra de sa valeur.
Il est intéressant de noter qu’un homme médecine Lakota ne se proclame pas lui-même « homme médecine », mais « homme simple ». Ce sont les autres qui reconnaissent en lui un « pejuta wichasha », un guide spirituel, ou un « wichasha wakan », un saint homme.
2. Wowacintanka, la persévérance
En dépit des difficultés auxquelles un individu a à faire face au cours de sa vie, persister dans ses efforts amène à renforcer la source de pouvoir qui émane de son intérieur. Pour goûter au succès, parfois nous sommes obligés de nous relever, et le cadeau est alors de sentir combien la vie vaut la peine d'être vécue, en accomplissant ce que nous avions prévu de faire. Beaucoup de nos ancêtres ont été confrontés à des défis qui ne pouvaient être accomplis que par la force spirituelle. Cette persévérance est ce qui les porta, même à travers l'au-delà.
En dépit des difficultés auxquelles un individu a à faire face au cours de sa vie, persister dans ses efforts amène à renforcer la source de pouvoir qui émane de son intérieur. Pour goûter au succès, parfois nous sommes obligés de nous relever, et le cadeau est alors de sentir combien la vie vaut la peine d'être vécue, en accomplissant ce que nous avions prévu de faire. Beaucoup de nos ancêtres ont été confrontés à des défis qui ne pouvaient être accomplis que par la force spirituelle. Cette persévérance est ce qui les porta, même à travers l'au-delà.
3. Wawoohola, le respect
Un enseignement de base issu des tribus sioux Lakota est celui du respect envers toute la création : tous les êtres vivants, qu’ils soient animés ou inanimés (les plantes, les animaux, les pierres, les humains, le vent, …). Force est de constater que dans notre culture actuelle, cette importante vertu s'est perdue. L’homme s’est détaché du sens du sacré et a limité sa capacité d’émerveillement. On peut notamment le voir à travers les relations que nous entretenons avec ce qui est différent de nous ; des relations qui peuvent se caractériser par la peur et l’intolérance. Entre humains, la différence est altérisée : elle devient « l’autre ». Et cet autre est péjoré, il est « moins bien », « moins capable », voire « dangereux ».
Regardons aussi la relation que nous avons avec notre alimentation La société de consommation a amené l’homme à désincarner sa nourriture, car il est plus confortable de ne voir qu’un morceau de viande, et occulter l’animal et la façon dont il a été tué. Ainsi, il devient plus facile de surconsommé et de gaspiller.
Les ancêtres Lakota chassaient solennellement le bison, qui leur fournissait vêtements, abris et nourriture pour la tribu. Le bison était remercié pour ce qu’il offrait, chaque partie était soigneusement utilisée et l’esprit du bison était honoré en plaçant son crâne face à l'est, de façon à rencontrer le soleil levant, à l'unisson avec le rythme de vie. Le respect amène à la notion de sobriété et de gratitude : ne prendre que ce qui est nécessaire et remercier.
Un enseignement de base issu des tribus sioux Lakota est celui du respect envers toute la création : tous les êtres vivants, qu’ils soient animés ou inanimés (les plantes, les animaux, les pierres, les humains, le vent, …). Force est de constater que dans notre culture actuelle, cette importante vertu s'est perdue. L’homme s’est détaché du sens du sacré et a limité sa capacité d’émerveillement. On peut notamment le voir à travers les relations que nous entretenons avec ce qui est différent de nous ; des relations qui peuvent se caractériser par la peur et l’intolérance. Entre humains, la différence est altérisée : elle devient « l’autre ». Et cet autre est péjoré, il est « moins bien », « moins capable », voire « dangereux ».
Regardons aussi la relation que nous avons avec notre alimentation La société de consommation a amené l’homme à désincarner sa nourriture, car il est plus confortable de ne voir qu’un morceau de viande, et occulter l’animal et la façon dont il a été tué. Ainsi, il devient plus facile de surconsommé et de gaspiller.
Les ancêtres Lakota chassaient solennellement le bison, qui leur fournissait vêtements, abris et nourriture pour la tribu. Le bison était remercié pour ce qu’il offrait, chaque partie était soigneusement utilisée et l’esprit du bison était honoré en plaçant son crâne face à l'est, de façon à rencontrer le soleil levant, à l'unisson avec le rythme de vie. Le respect amène à la notion de sobriété et de gratitude : ne prendre que ce qui est nécessaire et remercier.
4. Wayunonihan, l’honneur
Être honorable veut dire avoir de la force de caractère tout en étant une bonne personne. L'honneur va de paire avec le respect et beaucoup d'autres vertus. Pour accéder à ces vertus, la personne doit être intègre, digne. L'humilité nourrit les racines de l'arbre de l'honneur, qui porte alors le fruit de l'amour. En agissant avec honneur, la personne choisit la voie de la non-violence et de la compassion plutôt que la voie des actes déshonorants.
Être honorable veut dire avoir de la force de caractère tout en étant une bonne personne. L'honneur va de paire avec le respect et beaucoup d'autres vertus. Pour accéder à ces vertus, la personne doit être intègre, digne. L'humilité nourrit les racines de l'arbre de l'honneur, qui porte alors le fruit de l'amour. En agissant avec honneur, la personne choisit la voie de la non-violence et de la compassion plutôt que la voie des actes déshonorants.
5. Cantognake, l'amour
Plus que la compassion, l'amour est d'avoir la flamme de l'émotion dans le cœur. L'amour règne sur toutes les choses. L'univers entier existe en raison de l'amour, il est la motivation de toute la création. Ce n'est pas l'attachement, parce que l'amour peut être même l'incitation à être détaché, il est inconditionnel. L'amour représente l'équilibre qui existe dans tout. La chaleur des rayons du soleil est l'amour du soleil envers nous. L'amour ultime est la joie spirituelle qui est responsable de la vie. Au plus profond de chacun d'entre nous et de toute chose est cette émotion fondamentale, connue comme étant l'Esprit.
Plus que la compassion, l'amour est d'avoir la flamme de l'émotion dans le cœur. L'amour règne sur toutes les choses. L'univers entier existe en raison de l'amour, il est la motivation de toute la création. Ce n'est pas l'attachement, parce que l'amour peut être même l'incitation à être détaché, il est inconditionnel. L'amour représente l'équilibre qui existe dans tout. La chaleur des rayons du soleil est l'amour du soleil envers nous. L'amour ultime est la joie spirituelle qui est responsable de la vie. Au plus profond de chacun d'entre nous et de toute chose est cette émotion fondamentale, connue comme étant l'Esprit.
6. Icicupi, le sacrifice (on ne pourrait pas plutôt dire « l’offrande » ? Sacrifice : très chrétien, lié à la douleur)
Le sacrifice est le don de soi, il est le fruit de l’amour. Au début, le Créateur lui-même s'est sacrifié pour faire tout ce qui existe, et à travers cet acte d'humilité nous pouvons comprendre la signification de l'offrande de soi. Afin d'accomplir quelque chose, il faut être capable de faire un sacrifice. Qu’il s’agisse de « petits » ou de « grands » sacrifices, nous récoltons tous ce que nous semons par cet acte fondamental. Nous sacrifions notre temps et nos efforts chaque jour pour faire avancer les choses, mais à une plus grande échelle spirituelle, nous pouvons donner de nous-mêmes et redonner au Créateur et à la Création.
Quelques lignes sur la distinction sacrifice/offrande lien avec le percement de la danse du soleil.
Le sacrifice est le don de soi, il est le fruit de l’amour. Au début, le Créateur lui-même s'est sacrifié pour faire tout ce qui existe, et à travers cet acte d'humilité nous pouvons comprendre la signification de l'offrande de soi. Afin d'accomplir quelque chose, il faut être capable de faire un sacrifice. Qu’il s’agisse de « petits » ou de « grands » sacrifices, nous récoltons tous ce que nous semons par cet acte fondamental. Nous sacrifions notre temps et nos efforts chaque jour pour faire avancer les choses, mais à une plus grande échelle spirituelle, nous pouvons donner de nous-mêmes et redonner au Créateur et à la Création.
Quelques lignes sur la distinction sacrifice/offrande lien avec le percement de la danse du soleil.
7. Wowicake, la vérité
La vérité, c'est être honnête envers vous-même et envers le monde qui vous entoure. Il y a la vérité ultime et puis il y a toutes nos vérités individuelles. Dans ce monde d'illusions, nous devons compter sur notre vérité intérieure afin de savoir quel chemin prendre. En acquérant une compréhension de la vie, nous apprenons à voir au-delà des illusions, ce qui est réel pour nous. Nous avons tous nos propres perspectives individuelles. Elles se fondent sur notre propre perception au sein d'une plus grande réalité qui nous permet d'être dans la vérité.
Cf. Les accords toltéques, mitote.
La vérité, c'est être honnête envers vous-même et envers le monde qui vous entoure. Il y a la vérité ultime et puis il y a toutes nos vérités individuelles. Dans ce monde d'illusions, nous devons compter sur notre vérité intérieure afin de savoir quel chemin prendre. En acquérant une compréhension de la vie, nous apprenons à voir au-delà des illusions, ce qui est réel pour nous. Nous avons tous nos propres perspectives individuelles. Elles se fondent sur notre propre perception au sein d'une plus grande réalité qui nous permet d'être dans la vérité.
Cf. Les accords toltéques, mitote.
8. Waunsilapi, la compassion
Faire ce qui est juste en prenant soin des autres comme vous aimeriez le faire pour vous-même, c'est ce qui rend une personne compatissante. Il ne s’agit pas de se sentir désolé ou sympathique, il s’agit de cette force intérieure qui nous permet de vivre l'amour inconditionnel.
Faire ce qui est juste en prenant soin des autres comme vous aimeriez le faire pour vous-même, c'est ce qui rend une personne compatissante. Il ne s’agit pas de se sentir désolé ou sympathique, il s’agit de cette force intérieure qui nous permet de vivre l'amour inconditionnel.
9. Woohitike, la bravoure
Lorsque la compréhension du destin et la chance viennent à maturité dans l'esprit, il y a un réveil de la foi dans le cœur. C'est le vrai courage. La bravoure est née de la sagesse de la vie et de la mort ainsi que de l'honneur d'une personne. Elle n'est pas aveugle ou imprudente, et peut venir des profondeurs de notre être en cas de besoin. Cet acte ouvert de vulnérabilité en dépit de circonstances peut nous aider à défier même les pires conflits.
Bravoure : le risque pris, plus que la mort de l’adversaire. « guerre » : marquer des coup. L’homme qui a touché un ennemi, ou lui a volé son bouclier a marqué « un coup ». Il est plus prestigieux de risquer la mort en s’approchant de l’ennemi que de le tuer à une distance plus sûre. Le danger est doublé : il faut approcher l’adversaire de très près et craindre sa riposte, car il est outragé qu’on lui laisse la vie.
Lorsque la compréhension du destin et la chance viennent à maturité dans l'esprit, il y a un réveil de la foi dans le cœur. C'est le vrai courage. La bravoure est née de la sagesse de la vie et de la mort ainsi que de l'honneur d'une personne. Elle n'est pas aveugle ou imprudente, et peut venir des profondeurs de notre être en cas de besoin. Cet acte ouvert de vulnérabilité en dépit de circonstances peut nous aider à défier même les pires conflits.
Bravoure : le risque pris, plus que la mort de l’adversaire. « guerre » : marquer des coup. L’homme qui a touché un ennemi, ou lui a volé son bouclier a marqué « un coup ». Il est plus prestigieux de risquer la mort en s’approchant de l’ennemi que de le tuer à une distance plus sûre. Le danger est doublé : il faut approcher l’adversaire de très près et craindre sa riposte, car il est outragé qu’on lui laisse la vie.
10. Cantewasake, le courage
Après l'apprentissage de la patience et de l'endurance intérieure, on gagne la force nécessaire pour avoir le courage. La stabilité émotionnelle, être attentif, et avoir la détermination peut aider à avoir cette intégrité persistante. Ce n'est pas une force inflexible. C'est la voix calme et douce d'une grand-mère avec une foi profonde, la confiance et la compréhension.
Après l'apprentissage de la patience et de l'endurance intérieure, on gagne la force nécessaire pour avoir le courage. La stabilité émotionnelle, être attentif, et avoir la détermination peut aider à avoir cette intégrité persistante. Ce n'est pas une force inflexible. C'est la voix calme et douce d'une grand-mère avec une foi profonde, la confiance et la compréhension.
11. Canteyuke, la générosité
"Pour avoir du cœur" est la traduction littérale de ce mot Lakota « canteyuke », qui est une vertu intemporelle résidant dans le cœur. La vraie générosité a toujours été encouragée et illustrée dans la société Lakota et accumuler des possessions matérielles était fortement déconseillé. Comme notre Mère Terre donne tout, nous devrions à notre tour faire la même chose. La vraie générosité incarne l'amour et la compréhension de l'impermanence.
"Pour avoir du cœur" est la traduction littérale de ce mot Lakota « canteyuke », qui est une vertu intemporelle résidant dans le cœur. La vraie générosité a toujours été encouragée et illustrée dans la société Lakota et accumuler des possessions matérielles était fortement déconseillé. Comme notre Mère Terre donne tout, nous devrions à notre tour faire la même chose. La vraie générosité incarne l'amour et la compréhension de l'impermanence.
12. Woksape, la sagesse
Seulement après avoir appris sur la vie et être capable d'agir sur toutes les autres vertus, la personne peut être considérée comme un sage. D'abord, nous atteignons la connaissance puis nous apprenons à appliquer ces connaissances. La sagesse agit sur ce que vous savez. Nous pouvons avoir la connaissance sans sagesse, mais nous ne pouvons pas avoir la sagesse sans connaissance.
Notre cadeau de la vie est la sagesse ainsi que le don de la vie. Il est important de savoir la différence entre la vérité et l'illusion. La sagesse est une récompense de la vie pour persévérer à travers toutes les vertus.
Seulement après avoir appris sur la vie et être capable d'agir sur toutes les autres vertus, la personne peut être considérée comme un sage. D'abord, nous atteignons la connaissance puis nous apprenons à appliquer ces connaissances. La sagesse agit sur ce que vous savez. Nous pouvons avoir la connaissance sans sagesse, mais nous ne pouvons pas avoir la sagesse sans connaissance.
Notre cadeau de la vie est la sagesse ainsi que le don de la vie. Il est important de savoir la différence entre la vérité et l'illusion. La sagesse est une récompense de la vie pour persévérer à travers toutes les vertus.
La sagesse comprend l’aptitude à conseiller les autres, humblement et inconditionnellement, à arbitrer un conflit, à donner confiance aux autres.
Prière aux quatre directions
Créateur, c’est moi qui te parle. Merci pour le lever du soleil d’aujourd’hui, pour le souffle et la vie en moi, et pour toutes tes créations. Créateur, entend ma prière, et honore ma prière.
Alors que le jour commence avec le soleil qui se lève, je demande, Esprit Gardien de l’Est, Frère Aigle, sois avec moi. Vole haut alors que tu portes mes prières au Créateur. Puissent mes yeux être aussi perçants que les tiens, pour que je sois capable de voir la vérité et l’espoir sur le chemin que j’ai choisi. Guide mon pas et donne-moi du courage pour parcourir le cercle de ma vie avec honnêteté et dignité.
Esprit Gardien du Sud, Loup, sois avec moi. Aide-moi à me rappeler d’aimer et de ressentir de la compassion pour tous les Hommes. Aide-moi à parcourir mon chemin avec joie et amour pour moi-même, pour les autres, pour les êtres à quatre pattes, les êtres ailés, les plantes et toutes les créations sur la Terre-Mère. Montre-moi qu’il est bon pour moi de prendre des décisions avec le cœur, même si parfois, mon cœur est blessé. Aide-moi à accroitre et à nourrir mon estime de moi-même par tous les moyens.
Esprit Gardien de l’Ouest, Ours Brun, sois avec moi. Apporte la guérison à ceux que j’aime et à moi-même. Apporte l’équilibre entre le physique, le mental et le spirituel, pour que je puisse connaitre ma place sur cette Terre, dans la vie et dans la mort. Guéris mon corps, guéris mon esprit et apporte lumière, joie et conscience à mon esprit.
Esprit Gardien du Nord, Bison Blanc, sois avec moi. Alors que chaque jour passe, aide-moi à rendre, avec grâce, les choses de ma jeunesse. Aide-moi à écouter le calme, et à trouver la sérénité et le confort dans les silences lorsqu’ils se prolongent. Donne-moi la sagesse pour que je puisse faire des choix sages dans toutes les choses qui se présentent à moi. Et lorsque le moment du changement de mondes est arrivé, laisse-moi partir paisiblement, sans regret, pour les choses que j’ai négligé de faire alors que je parcourais mon chemin.
Terre Mère, Merci pour ta beauté, et pour tout ce que tu m’as donné. Rappelle-moi de ne jamais te prendre plus que ce dont j’ai besoin, et rappelle-moi de toujours redonner plus que je prends.
Vera Dery, 2002
Créateur, c’est moi qui te parle. Merci pour le lever du soleil d’aujourd’hui, pour le souffle et la vie en moi, et pour toutes tes créations. Créateur, entend ma prière, et honore ma prière.
Alors que le jour commence avec le soleil qui se lève, je demande, Esprit Gardien de l’Est, Frère Aigle, sois avec moi. Vole haut alors que tu portes mes prières au Créateur. Puissent mes yeux être aussi perçants que les tiens, pour que je sois capable de voir la vérité et l’espoir sur le chemin que j’ai choisi. Guide mon pas et donne-moi du courage pour parcourir le cercle de ma vie avec honnêteté et dignité.
Esprit Gardien du Sud, Loup, sois avec moi. Aide-moi à me rappeler d’aimer et de ressentir de la compassion pour tous les Hommes. Aide-moi à parcourir mon chemin avec joie et amour pour moi-même, pour les autres, pour les êtres à quatre pattes, les êtres ailés, les plantes et toutes les créations sur la Terre-Mère. Montre-moi qu’il est bon pour moi de prendre des décisions avec le cœur, même si parfois, mon cœur est blessé. Aide-moi à accroitre et à nourrir mon estime de moi-même par tous les moyens.
Esprit Gardien de l’Ouest, Ours Brun, sois avec moi. Apporte la guérison à ceux que j’aime et à moi-même. Apporte l’équilibre entre le physique, le mental et le spirituel, pour que je puisse connaitre ma place sur cette Terre, dans la vie et dans la mort. Guéris mon corps, guéris mon esprit et apporte lumière, joie et conscience à mon esprit.
Esprit Gardien du Nord, Bison Blanc, sois avec moi. Alors que chaque jour passe, aide-moi à rendre, avec grâce, les choses de ma jeunesse. Aide-moi à écouter le calme, et à trouver la sérénité et le confort dans les silences lorsqu’ils se prolongent. Donne-moi la sagesse pour que je puisse faire des choix sages dans toutes les choses qui se présentent à moi. Et lorsque le moment du changement de mondes est arrivé, laisse-moi partir paisiblement, sans regret, pour les choses que j’ai négligé de faire alors que je parcourais mon chemin.
Terre Mère, Merci pour ta beauté, et pour tout ce que tu m’as donné. Rappelle-moi de ne jamais te prendre plus que ce dont j’ai besoin, et rappelle-moi de toujours redonner plus que je prends.
Vera Dery, 2002
La Famille, la Tribu.
Dans la tradition Lakota, avant de pouvoir mettre en place certaines cérémonies il faut qu'une 'famille' se constitue en tout premier lieu. La famille est le fondement de la tradition spirituelle Sioux-Lakota. Il n'y a pas de cohésion si chacun ne se sent pas part intégrante du Cercle Sacré.
Le Cercle Sacré est une énergie qui prend sa source dans la septième direction, soit dans le cœur. Dans ce chemin de vie que nous appelons « la voix rouge" (ou le chemin du cœur), Il y a de la place pour tout le monde (et il est important de préciser que chacun doit également respecter sa place, car il ne suffit pas de faire partie de la Famille ou de suivre les enseignements pour devenir chamane ).
Cette année je dispenserai des enseignements sur l'Inipi, la quête de vision, la cérémonie de la Pipe Sacrée, la danse du soleil, les chants sacrés, les objets de pouvoir ( Avec leur fabrication) ainsi que sur les animaux de pouvoir. Ceci afin qu'avec toutes celles et ceux qui voudront suivre ces enseignements, ensemble nous puissions constituer une famille consciente, altruiste, éveillée, forte et courageuse, dans l'espoir (et l'action) que nos futures générations puissent connaître autre chose que la consommation et l'éphémère, qu'elles puissent évoluer dans un monde et sur une Terre en paix, ou l'Homme, même s'il continue d'évoluer, sera aussi réconcilié avec la Nature.
Laurent
Laurent
Les chamanes, ou hommes-médecine.
Le terme de 'chamane' est quelque peu dévié de son appellation première. A l'origine, le terme de chamane désignait les guérisseurs des steppes de Mongolie. Ce terme désigne aujourd'hui et de façon générale, toutes les personnes travaillant dans les différents domaines liés à la spiritualité. Une appellation devenue générique, où l'on retrouve des personnes de tous courants, parfois très légitimes, mais parfois aussi auto-proclamées « chamanes », n'ayant pour seul légitimité qu'une formation dans le domaine spirituel, certaines connaissances, ou une expérience de transe vécue lors d'une prise de plante sacrée.
Or, si le marché du chamanisme en France semble devenu une vague sur laquelle surfer, pour les natifs des peuples premiers, être chamane est une chose sérieuse, précieuse et sacrée.
Il convient déjà de différencier le chamane de l'homme-médecine. Le terme 'homme-médecine' désigne les hommes spirituels amérindiens en général. On l'utilise notamment pour désigner ce que les membres des tribus Sioux-Lakotas appelleraient plus volontiers « voyants-guérisseurs ».
En effet, pour les Lakota, le terme de chamane n'est pas approprié. Même l'appellation homme-médecine leur paraît minimaliste et finalement pas représentative de la complexité de ce qui forme leur monde spirituel. A leurs yeux il faut plus que des connaissances pour être un homme-médecine. De bonnes connaissances donnent de bons enseignants. Mais pour avoir le titre d'homme-médecine, il faut avoir vécu quelque chose de rare, quelque chose qui semble bien loin de la rationalité de notre civilisation moderne : être visité par un esprit (animal, foudre, vent … sachant que pour les amérindiens, tout est esprit). Cela ne veut pas dire vivre une possession (restons loin des clichés hollywoodiens), mais recevoir un message lors d'un rêve, ou d'une quête de vision par exemple. Un message qui laissera entrevoir à la personne touchée ce en quoi elle pourra servir les autres. Car oui, il s'agit bien, à terme, de se servir de ce don pour aider autrui, et pas pour asseoir un quelconque pouvoir de persuasion, comme le feraient les gourous dans certains courants prétendument spirituels. Il ne s'agit pas de se gonfler d'orgueil et de s'auto-proclamer, mais bien de mettre ce don au service de qui en aura besoin, en toute humilité. Le fait d'en vivre n'est pas un mal, le fait d'entrer dans une lutte de pouvoir en revanche est beaucoup plus critiquable (et n'a plus aucune vocation spirituelle).
Cependant et afin de pallier aux profiteurs et autres opportunistes, il faut que cette « visite » d'un esprit, donc, soit validée par un homme-médecine confirmé dans la Tribu, et dès lors, un long travail d'apprentissage va alors s'en suivre (huttes, quêtes de vision, danses du soleil, enseignements). Au terme de cette formation, c'est finalement la tribu qui décidera de la validité du nouvel l'homme-médecine. Si les témoignages sont positifs, si l'aide apportée est qualitative, alors il sera reconnu. En résumé, c'est la Tribu qui fait l'homme-médecine, qui décide s'il est valable ou pas.
Alors que dans notre société il faut « être quelqu'un » (dans le sens : réussir absolument dans un domaine), alors que nous sommes constamment dans la comparaison et la compétition, les choses sont très différentes chez les Lakotas. Chez eux, il n'y a pas de compétition, tout le monde a sa place dans la société car chacun est considéré comme étant important à son niveau. Dans cette notion de respect, on ne retrouve donc pas cet engouement à devenir à tout prix un homme-médecine réputé (voire un homme-médecine tout court). Personne ne cherche à être plus connu que son voisin, ou à faire mieux que son ami. La place et le rôle de chacun est respecté, sans esprit de jalousie ou de médisance.
Dans la pensée Lakota, c'est le bien-être de la Tribu qui passe avant le bien-être individuel.
En effet, pour les Lakota, le terme de chamane n'est pas approprié. Même l'appellation homme-médecine leur paraît minimaliste et finalement pas représentative de la complexité de ce qui forme leur monde spirituel. A leurs yeux il faut plus que des connaissances pour être un homme-médecine. De bonnes connaissances donnent de bons enseignants. Mais pour avoir le titre d'homme-médecine, il faut avoir vécu quelque chose de rare, quelque chose qui semble bien loin de la rationalité de notre civilisation moderne : être visité par un esprit (animal, foudre, vent … sachant que pour les amérindiens, tout est esprit). Cela ne veut pas dire vivre une possession (restons loin des clichés hollywoodiens), mais recevoir un message lors d'un rêve, ou d'une quête de vision par exemple. Un message qui laissera entrevoir à la personne touchée ce en quoi elle pourra servir les autres. Car oui, il s'agit bien, à terme, de se servir de ce don pour aider autrui, et pas pour asseoir un quelconque pouvoir de persuasion, comme le feraient les gourous dans certains courants prétendument spirituels. Il ne s'agit pas de se gonfler d'orgueil et de s'auto-proclamer, mais bien de mettre ce don au service de qui en aura besoin, en toute humilité. Le fait d'en vivre n'est pas un mal, le fait d'entrer dans une lutte de pouvoir en revanche est beaucoup plus critiquable (et n'a plus aucune vocation spirituelle).
Cependant et afin de pallier aux profiteurs et autres opportunistes, il faut que cette « visite » d'un esprit, donc, soit validée par un homme-médecine confirmé dans la Tribu, et dès lors, un long travail d'apprentissage va alors s'en suivre (huttes, quêtes de vision, danses du soleil, enseignements). Au terme de cette formation, c'est finalement la tribu qui décidera de la validité du nouvel l'homme-médecine. Si les témoignages sont positifs, si l'aide apportée est qualitative, alors il sera reconnu. En résumé, c'est la Tribu qui fait l'homme-médecine, qui décide s'il est valable ou pas.
Alors que dans notre société il faut « être quelqu'un » (dans le sens : réussir absolument dans un domaine), alors que nous sommes constamment dans la comparaison et la compétition, les choses sont très différentes chez les Lakotas. Chez eux, il n'y a pas de compétition, tout le monde a sa place dans la société car chacun est considéré comme étant important à son niveau. Dans cette notion de respect, on ne retrouve donc pas cet engouement à devenir à tout prix un homme-médecine réputé (voire un homme-médecine tout court). Personne ne cherche à être plus connu que son voisin, ou à faire mieux que son ami. La place et le rôle de chacun est respecté, sans esprit de jalousie ou de médisance.
Dans la pensée Lakota, c'est le bien-être de la Tribu qui passe avant le bien-être individuel.
Code De Déontologie Lakota
- Chaque matin, au lever et chaque soir avant de dormir, rendez grâce pour votre vie et pour toutes les vie, pour les bonnes choses que le Créateur a donné et pour vous la possibilité de grandir un peu plus chaque jour. Considérez vos pensées et vos actions de la journée écoulée, recherchez le courage et la force d’être une meilleure personne. Recherchez des choses qui profiteront à d’autres.
- Respectez les autres. Car montrer du respect est une loi fondamentale de la vie.
- Traitez toutes les personnes (des plus jeunes aux plus anciennes) avec respect, et ce en tout temps.
- Traitez avec un respect tout particulier les aînés, parents, enseignants et leaders communautaires.
- N'humiliez et ne blessez pas autrui.
- Ne touchez pas sans autorisation les biens (en particulier les objets sacrés) qui appartiennent à une autre personne.
- Respectez la vie privée et les moments de tranquillité de chacun.
- Ne vous placez pas entre 2 personnes qui discutent.
- N'interrompez pas les personnes discutants entre elles.
- Parlez d’une voix douce, surtout quand vous êtes en présence d’aînés, d’étrangers ou de toute autre personne méritant un respect particulier.
- Ne donnez pas d'ordre, mais invitez plutôt les gens à être actifs lors de rencontres où les aînés sont présents (sauf pour demander ce qui est attendu d'eux).
- Ne parlez pas des autres de façon négative, qu’ils soient présents ou non.
- Traitez la terre et tous ses aspects comme votre propre mère. Ayez un profond respect pour le monde minéral, le monde végétal, et le monde animal. Ne faites rien pour polluer notre Terre Mère, mais levez-vous au contraire avec sagesse afin de la défendre.
- Ayez un profond respect pour les croyances et les religions des autres.
- Écoutez avec courtoisie et avec tout votre cœur ce que disent les autres, même si vous estimez que ce qu’ils disent est sans valeur.
- Respectez les conseils du peuple avec sagesse. Lorsque vous émettez une idée à une réunion du conseil, elle ne vous appartient plus. Elle appartient au peuple. Exigez le respect, et en retour sachez écouter attentivement les idées des autres en conseil. Vous n’avez pas à insister pour que votre idée prévale. En effet vous devez appuyer librement les idées des autres si elles sont vraies et bonnes, même si ces idées sont très différentes des votres. Le choc des idées fait naître l’étincelle de vérité.
- Une fois qu’un conseil a décidé quelque chose dans l’unité, cela exige le respect et que personne ne parle en secret contre ce qui a été décidé. Si le conseil a commis une erreur, cette erreur apparaîtra à tous en son temps.
- Soyez honnête en tous temps et dans toutes les conditions.
- Traitez toujours vos invités avec honneur et considération. Offrez la meilleure nourriture, la meilleure des couvertures, la meilleure partie de votre maison et votre meilleur service à vos invités.
- Le mal de l’un est le mal de tous, l’honneur de l’un est l’honneur de tous.
- Recevez les étrangers avec un cœur aimant, n'oubliez pas qu'ils sont membres de la famille humaine.
- Toutes les races et les tribus dans le monde sont comme les fleurs de différentes couleurs d’une même prairie. Tous sont beaux. En temps qu'enfants du Créateur, ils doivent tous être respectés.
- Pour servir les autres, soyez utile à la famille, à la communauté, à la nation et au monde. C'est l’une des principales raisons pour lesquelles les êtres humains ont été créés. Oubliez vos biens les plus importants. Le vrai bonheur ne vient que pour ceux qui consacrent leur vie au service des autres.
- Observez modération et équilibre en toutes choses.
- Ayez conscience des choses qui mènent à votre bien-être, et des choses qui conduisent à votre perte.
- Écoutez et suivez les indications données à votre cœur. Attendez-vous à recevoir des conseils qui prendront de nombreuses formes (dans la prière, dans les rêves, dans les moments de solitude tranquille, et dans les paroles et les actes des sages anciens et amis).
- Respectez les autres. Car montrer du respect est une loi fondamentale de la vie.
- Traitez toutes les personnes (des plus jeunes aux plus anciennes) avec respect, et ce en tout temps.
- Traitez avec un respect tout particulier les aînés, parents, enseignants et leaders communautaires.
- N'humiliez et ne blessez pas autrui.
- Ne touchez pas sans autorisation les biens (en particulier les objets sacrés) qui appartiennent à une autre personne.
- Respectez la vie privée et les moments de tranquillité de chacun.
- Ne vous placez pas entre 2 personnes qui discutent.
- N'interrompez pas les personnes discutants entre elles.
- Parlez d’une voix douce, surtout quand vous êtes en présence d’aînés, d’étrangers ou de toute autre personne méritant un respect particulier.
- Ne donnez pas d'ordre, mais invitez plutôt les gens à être actifs lors de rencontres où les aînés sont présents (sauf pour demander ce qui est attendu d'eux).
- Ne parlez pas des autres de façon négative, qu’ils soient présents ou non.
- Traitez la terre et tous ses aspects comme votre propre mère. Ayez un profond respect pour le monde minéral, le monde végétal, et le monde animal. Ne faites rien pour polluer notre Terre Mère, mais levez-vous au contraire avec sagesse afin de la défendre.
- Ayez un profond respect pour les croyances et les religions des autres.
- Écoutez avec courtoisie et avec tout votre cœur ce que disent les autres, même si vous estimez que ce qu’ils disent est sans valeur.
- Respectez les conseils du peuple avec sagesse. Lorsque vous émettez une idée à une réunion du conseil, elle ne vous appartient plus. Elle appartient au peuple. Exigez le respect, et en retour sachez écouter attentivement les idées des autres en conseil. Vous n’avez pas à insister pour que votre idée prévale. En effet vous devez appuyer librement les idées des autres si elles sont vraies et bonnes, même si ces idées sont très différentes des votres. Le choc des idées fait naître l’étincelle de vérité.
- Une fois qu’un conseil a décidé quelque chose dans l’unité, cela exige le respect et que personne ne parle en secret contre ce qui a été décidé. Si le conseil a commis une erreur, cette erreur apparaîtra à tous en son temps.
- Soyez honnête en tous temps et dans toutes les conditions.
- Traitez toujours vos invités avec honneur et considération. Offrez la meilleure nourriture, la meilleure des couvertures, la meilleure partie de votre maison et votre meilleur service à vos invités.
- Le mal de l’un est le mal de tous, l’honneur de l’un est l’honneur de tous.
- Recevez les étrangers avec un cœur aimant, n'oubliez pas qu'ils sont membres de la famille humaine.
- Toutes les races et les tribus dans le monde sont comme les fleurs de différentes couleurs d’une même prairie. Tous sont beaux. En temps qu'enfants du Créateur, ils doivent tous être respectés.
- Pour servir les autres, soyez utile à la famille, à la communauté, à la nation et au monde. C'est l’une des principales raisons pour lesquelles les êtres humains ont été créés. Oubliez vos biens les plus importants. Le vrai bonheur ne vient que pour ceux qui consacrent leur vie au service des autres.
- Observez modération et équilibre en toutes choses.
- Ayez conscience des choses qui mènent à votre bien-être, et des choses qui conduisent à votre perte.
- Écoutez et suivez les indications données à votre cœur. Attendez-vous à recevoir des conseils qui prendront de nombreuses formes (dans la prière, dans les rêves, dans les moments de solitude tranquille, et dans les paroles et les actes des sages anciens et amis).
dimanche 26 mars 2017
Festival de chamanisme Nouvel Horizon du 29 Juin au 2 Juillet 2017
L’association « TERREMER » organise sa seconde édition du festival du chamanisme « Nouvel Horizon » et vous invite à venir vous immerger dans un univers magique durant 4 jours, au rythme du tambour et des cérémonies.
Cette année encore, des prat
Les contes et légendes envahiront également l’espace durant ces 4 jours tel un pont spirituel vers la Magie de la vie afin de vous faire entrevoir un petit bout de votre âme.
Papa Loray Bonboko – Vaudou haïtien, Ulisses Osorno – Chamane Mexicain , Cheveyo – Chamane Celte, Ours tranquille et Asha , Laurent Brun-Lafferrere – Tradition Sioux-Lakota – Psychanaliste Jungien, Stephane Fillhon – Tradition Sioux-Lakota et Massages Japonais, Sylvie de Berg – Conteuse, Emergence Sophie – L’enfant Chamanisme Intérieur, Sylvie Zakrewski – Cercle de femmes Partage sur le temps des lunes sacrées et Yoga du rire, Corinne Gaudio – Cercles De Pardon
PROGRAMME
Les matinées sont dédiées aux ateliers des praticiens de bien-être et aux soins individuels des chamanes-guérisseurs. Les après-midis sont consacrés aux ateliers et cérémonies collectives des Chamanes.
Nous vous attendons dès le mercredi 28 Juin entre 17h et 20h, les ateliers commencent le jeudi 29 Mai à partir de 11 h.
Ouverture du Feu Sacré : Jeudi 29 JUIN à 10h
9h-12h
Le matin vous pouvez pratiquer du Yoga du rire avec Sylvie Zakrewsky sous de grands chênes, ou bien découvrir la méditation guidée par Sophie. Des cours de chant sacrés Lakotas avec Laurent. Enseignements sur la tradition Vaudoo Haîtienne avec Papa Loray Gwondé. Des ateliers avec Ulisses ou Asha et ours tranquille. Des soins avec Cheveyo chamane Celte. Découverte des contes avec Sylvie de Berg.
Vous pourrez participez à la mise en place d’une hutte de sudation avec Stéphane.
12h-13h45
Déjeuner au stand de l’association Terremer qui vous propose midi et soir une cuisine fraîche à base de produits Bio du terroir. cuisine guyanaise avec Frank et ses repas délicieux . Vous pouvez, bien sûr, amener vos pique-niques.
14h-19h
Les chamanes vous feront part de leur atelier du jour. Onze praticiens à découvrir, pratiques et cérémonies comme la connexion avec les éléments, découverte et voyage avec l’animal de pouvoir, cercle de femmes, gérer ses émotions, Chants sacrée, divination. Chaque soir, des huttes de sudation seront guidées par les chamanes et gardiens du feu. (Pour les huttes, il suffit de vous inscrire à l’accueil et de prévoir 10 euros pour remercier les gardiens du feu.
Attention
Pour le bien-être de tous et pour des raisons de confort et de sécurité nos amis les animaux ne seront pas acceptés cette année.
Pour votre bien-être, pensez à amener votre paréo, tapis de sol, lampe de poche, serviette, maillot de bain et votre bonne humeur !
Vous avez jusqu’au 18 juin midi pour commander votre pass. Merci de respecter cette date pour des soucis d’organisation. Sur place les cartes bleues ne sont pas acceptées. Merci de nous prévenir par mail si vous souhaitez prendre vos repas au stand, en précisant le nombre de personnes et de repas. Les tarifs repas vous serrons communiqués sous-peu.
Se loger : Nous vous proposons de camper sur place (n’oubliez pas votre matériel) à partir de 15 euros la nuit par personne avec douches chaudes et toilettes.
Se déplacer : Le moyen de déplacement le plus écologique et pratique est le Covoiturage, nous vous y encourageons vivement. Préservons la planète, économisons notre argent, voyageons ensemble contents et souriants en covoiturant !
Papa Loray Gwondé Bon Bòkò
Passionné de sciences Occultes et d’Ésotérisme ce n’est qu’en 1998 que Celui qui deviendra Papa Loray Gwondé Bon Bòkò reçu sa première initiation au Vodùn ainsi qu’à la voyance Fâ dans le village de AGOU GADZEPE (Togo). Par la suite et toujours dans l’optique de parfaire le savoir reçu, Papa Loray Gwondé Bon Bòkò se rendra en Haïti dans la ville de Léogâne afin de ce confronter à l’aspect mystique et religieux du Vodou Haïtien. Sur place ce dernier recevra l’initiation Kanzo puis gravira les échelons jusqu’à prendre l’asson, symbole de prêtrise. Les années qui suivront conduiront le praticien dans les communautés voodoo de New York ainsi que dans les bayou de Louisiane ou Papa Loray Gwondé apprendra les rudiments des croyances Cajun ainsi que la magie Hoodoo. Franc Ginen et Serviteur assidue des Lwas, ce dernier se veut être un canal, un pont entre les hommes et les Esprits, entre les hommes et les 401 forces de la nature qui représentent à elles seules les multiples facettes de l’entité suprême, communément appelé Bondje ou Olohoum. Papa Loray Gwondé n’est pas détenteur d’un pouvoir mais d’un savoir qui lui permet de rentrer en collaboration avec des entités supérieures et ceci afin d’aider toutes personnes désireuses de poser leur joug auprès de Vodou.
Bòkò, Mèdsen-Fèy, Membre d’honneur du Hounfor Bonzanfè, Affilié à l’église Vodouisante d’Ayiti, à la Vodùn Fédération ainsi que diverses obédiences plus discrètes, à l’heure d’aujourd’hui, Papa Loray Gwondé Bon Bòkò reste une personne active dans la communauté vodouisante internationale et honore la charge remise tout au long de ces années. Sans complaisance, avec force, conviction, et à la Grâce des Lwas, ce dernier vous apportera l’aide que vous cherchez. Site de Papa Loray Gwondé
Ulises Osorno Bozano
Ulises Osorno Bozano est né en plein cœur de la grande Tenochtitlan Mexihka Tenochka, cité des Aztèques, aujourd’hui connue sous le nom de Mexico. Ulises, de son nom sacré TLAKAOZELOTL « Homme Jaguar », est conférencier, maître de cérémonies de philosophie et cosmovision Toltèque et Aztèque, danseur du soleil
Il est astrologue et voyant. C’est un des quelques tlakuillos (artiste peintre) de livres sacrés aztèques appelés codices (codex), il est aussi sculpteur et danseur aztèque.
Cheveyo
Après une longue période d’errance l’amenant aux frontières de ses limites, celui qui deviendra Cheveyo entreprit une démarche d’auto guérison.
Les années qui suivirent amenèrent Cheveyo sur plusieurs continents à la rencontre des chamanes et hommes médecine de traditions différentes. L’enseignement reçu permit à Cheveyo de s’ouvrir à l’invisible et de percevoir la possibilité d’agir comme un pont entre les esprits et les hommes pour apporter la guérison.
À l’heure d’aujourd’hui, Cheveyo est devenu porteur de la pipe sacrée, après avoir été guidé par Ulises Orsono homme sagesse de la médecine traditionnelle Mexicaine.
Homme médecine Celte et jeune danseur du soleil, Cheveyo se qualifie Homme de prière avant tout.
De part ses actions ce dernier cherche à rassembler l’homme blanc à ses racines ancestrales celtes, à se reconnecter aux plantes, aux animaux et aux medecines des traditions originelles.
Asha et Ours Tranquille
L’Être n’est ni Masculin ni Féminin. Il est Unité de ces 2 énergies dans leur accomplissement. Notre incarnation nous met en dualité dans un corps homme ou un corps femme pour que nous puissions expérimenter la rupture et ainsi nous permettre de revenir à l’Unité Primordiale.
Ours et Asha, féminin et masculin individués, nous sommes l’incarnation de l’Être dans cette dualité. Nous partageons et complétons notre mission individuelle pour en faire un Chemin Commun au sein d’un couple chamanique dans son essence sacrée.
Asha, magnétiseuse-guérisseuse, canalise l’Énergie ancestrale, capacité transmise par mon grand-père, guérisseur et médiateur de 2 mondes, gardien de la porte qui sépare et relie l’ici à l’au-delà. Je suis également héritière de l’Énergie de la Mère Terre.
Ours tranquille, chaman, vous emmène à la découverte de vous-même au travers de voyages et de soins au tambour. Enseigne le yoga des yeux, le ho’oponopono et d’autres voies pour traverser ses émotions en douceur, écouter et entendre son cœur et ses rêves.
ENSEMBLE, NOUS VOUS PROPOSONS : CERCLES DE GUÉRISON, D’HOMMES ET DE FEMMES, DE REMERCIEMENTS, DE PAROLES, DE LA DANSE DANS LA JOIE AU SON DU TAMBOUR POUR TROUVER L’ÉQUILIBRE DE NOTRE MASCULIN ET FÉMININ; DES HUTTES DE SUDATION ET CE QUE L’UNIVERS NOUS INSPIRERA EN VOTRE PRÉSENCE!
NOUS VOUS AIDERONS À VOUS RÉ-HARMONISER ET VOUS RÉÉQUILIBRER EN ALLANT À LA RENCONTRE DE VOTRE ÊTRE UN ET UNIFIÉ POUR RÉCONCILIER QUI VOUS ÊTES AVEC VOS EXPÉRIENCES DE VIE, AVEC LA VIBRATION DE VOTRE HÉRITAGE ANCESTRAL ET DE VOTRE ENVIRONNEMENT DE L’ICI ET MAINTENANT.
Contact : 06 99949075 –
Site de Asha et Ours Tranquille
Asha – De Soi à Soi
Sylvie Zakrzewski et Stéphane Filhon
Nous avons reçu les enseignements d’Archie Fire Lame Deer pour Sylvie (depuis 1985) et aussi de Rick Tarin (Homme-médecine Commanche et yaki, Heyoka).
Nous menons, conduisons les Inipis en versant l’eau sur les pierres rouges et chaudes et transmettant les enseignements pour la plupart du temps.
Nous sommes ouvert aux soeurs, aux frères, aux ami(e)s, ami(e) d’ami(e)s, aux belles rencontres évidentes, celles et ceux qui ont vraiment envie de partager, d’explorer, de travailler, d’apprendre et d’aller plus loin sur ce chemin avec nous sont les bienvenus.
En aucun cas nous ne parlons d’élitisme, juste d’un travail en conscience échangé et orienté dans une unique démarche spirituelle, responsable et respectueuse de toutes et de tous dans la tradition qu’Archie Fire Lame Deer nous a transmise dans le cadre de sa vision particulière et personnelle issue de sa tradition Lakota ainsi que (depuis l’année dernière) celle de notre frère Rick Tarin (Heyoka Comanche).
L’altruisme et l’humilité sont les seules voies conduisant à l’harmonie et l’amour véritable.
Ordre et discipline sont facteurs et vecteurs de liberté.
Mieux vaut la qualité à la quantité, seules la conscience et l’envie d’aller plus loin tous ensemble sont à mettre en commun ici !
Contact: iktomi.inipi@gmail.com
Sylvie de Berg
Les contes vivent en Sylvie depuis sa toute petite enfance. 45ans, après d’intenses expériences de vie dont 6 enfantements (4 à la maison), elle se découvre conteuse.
Alors, en femme de racines, elle se relie d’instinct à l’oralité des origines. Nourrie par son cheminement intime et par les êtres (femmes et hommes) qui depuis 40 ans l’accompagnent, Sylvie se consacre aujourd’hui à l’éveil de la présence poétique des personnes et de leur être créateur.
Elle œuvre entre autre avec les contes (approche sensorielle amérindienne) en enthousiasme, en magie de la vie.
Emergencesofi
Thérapeute Holistique, Sonotherapeute, Maître ReÏki Enseignante, Médium.
Sophie est née avec l’Amour des Animaux, de la Nature, ce qui a développé chez elle les dons lui permettant de communiquer et de travailler avec les animaux, les êtres de la Nature pendant les soins. Elle s’est appropriée beaucoup d’outils pour mieux répondre aux problématiques qu’elle rencontre. Elle a la capacité de remonter dans le temps et de rentrer en contact avec les personnes, les lieux, des mémoires qu’elle répare.
Elle pense sincèrement que chacun de nous est un Diamant, que son travail est de réparer, de nettoyer ce diamant Pour que chacun puisse être libéré de tout ce qui ne lui appartient pas et Etre qui il est.
Laurent Brun-Lafferrere
Depuis 20 ans, je m’intéresse et m’implique dans différentes traditions spirituelles, comme le Bouddhisme Tibétain en suivant les enseignements du Lama Guendune Rimpoché sur le site de Dhagpo Kagyu Ling : Prise de refuge, Milarepa, Tara verte, Mahakala et enseignements sur les cinq poisons.
J’ai aussi suivi la Voie Rouge, le chemin chamanique traditionnel des Sioux-Lakota/Dakota.
Proche d’Archie Fire Lame Deer (homme-médecine Lakota), dont j’ai reçu de manière officielle la Pipe Sacrée et la corne de verseur d’eau, j’ai aussi accompagné grand-père Wallace Black Elk et Phill CrazyBull (autres hommes-médecine Lakota) dans leurs séminaires et conférences.
Durant plusieurs années, j’ai voyagé dans les réserves de Pine Ridge, Rosebud et Cheyenne River (USA) où j’ai pu rencontrer Chef Arvold Looking Horse (Gardien de la Pipe Sacrée Originelle des Sioux) et Grand-père Joe Flying Bye (homme-médecine lakota).
Aprés avoir assisté Chef Phill Crazy Bull (Homme-médecine Heyoka) pendant deux années consécutives en tant que leader dans la première danse du soleil en Europe, j’ai suivi un cursus d’études de psychanalyse à l’institut « SavoirPsy » de Paris et une formation à la psychologie-analytique Jungienne avec Madame Manijeh Nouri (psychanalyste et enseignante Jungienne) à Toulouse.
Maintenant, j’aime partager mes connaissances et mon approche personnelle de la thérapie. En m’appuyant sur mon analyse personnelle et didactique, je propose aujourd’hui un travail d’accompagnement individuel, de groupe ou encore de couple au travers de la psychanalyse, l’analyse Jungienne et de la Voie Rouge.
Corinne Gaudio
Est formatrice en massages du monde auprès du grand public et des soignants (formée en France, Afrique, Thaïlande, et à Bali), Elle enseigne le Taï Chi Chuan depuis 1994, et poursuit sa pratique de la méditation en suivant les enseignements de KG Dürckheim auprès de Jacques Castermane.
Sophrologue certifiée, elle est également formée au Yoga du rire, à la Rigologie, à la psychologie positive, à la pratique de l’Autolouange (kasala Africain) et à la sonothérapie.
Elle a expérimenté les cérémonies Lakota (Sioux) en recevant les enseignements de Tatanka Mani,( Sun Dancer.)
Depuis trois ans elle anime également des Cercles De Pardon à Paris et à l’étranger.
Pour s'inscrire:
https://www.asso-terremer.com/index.php/festival-chamanique-2017/
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