Archie fire Lame deer teachings
mardi 3 octobre 2017
Les Heyokas ou Les contraires
(Terre Humaine/Plon) Tahca Ushte (Cerf Boiteux, arrière-petit-fils homonyme du chef lakota miniconjou du XIXe siècle)
raconte :
Dans notre langue, on appelle un clown heyoka. Il est l'homme qui fait tout à l'envers, met le haut en bas, les choses sens dessus dessous, dit oui pour non. N'importe qui peut être changé en heyoka, que cela lui plaise ou non. Il suffit de rêver aux oiseaux du tonnerre, à la foudre, et en se réveillant le matin, on est devenu un heyoka. Être contraire apporte l'honneur mais aussi la honte. On devient possesseur d'un pouvoir, mais il faut en payer le prix.
Un heyoka se comporte bizarrement. Il dit oui quand il veut dire non. Il monte son cheval à l'envers. Il porte ses mocassins ou ses bottes en se trompant de pied. S'il arrive, c'est pour partir. S'il fait chaud, il frissonne, s'enfouit sous les couvertures, fait un grand feu et déclare qu'il meurt de froid. L'hiver, quand vraiment il gèle et que la tempête fait rage, le heyoka transpire ; il enfile un maillot de bain et déclare qu'il va nager pour se rafraîchir.
Deux heyokas étaient assis sur un rocher au bord d'un lac. Il se mit à pleuvoir. « Dépêchons-nous de nous mettre à l'abri ». Et ils sautèrent ensemble dans le lac.
Un contraire s'appelait L'Aplatisseur. On le voyait toujours muni d'un marteau, essayant d'aplatir des objets ronds ou incurvés, comme des assiettes à soupe, les balles, les anneaux, les roues de charrettes, les oeufs. Ma grand-mère avait une lampe à pétrole avec un grand verre cylindrique ; il l'a aplati.
Il n'est pas facile d'être un heyoka. Mais il est encore moins facile d'en avoir un dans sa famille !
Les heyokas préservent les hommes de la foudre et des orages et leurs facéties, qui font rire, sont sacrées.
Dans notre langue, on appelle un clown heyoka. Il est l'homme qui fait tout à l'envers, met le haut en bas, les choses sens dessus dessous, dit oui pour non. N'importe qui peut être changé en heyoka, que cela lui plaise ou non. Il suffit de rêver aux oiseaux du tonnerre, à la foudre, et en se réveillant le matin, on est devenu un heyoka. Être contraire apporte l'honneur mais aussi la honte. On devient possesseur d'un pouvoir, mais il faut en payer le prix.
Un heyoka se comporte bizarrement. Il dit oui quand il veut dire non. Il monte son cheval à l'envers. Il porte ses mocassins ou ses bottes en se trompant de pied. S'il arrive, c'est pour partir. S'il fait chaud, il frissonne, s'enfouit sous les couvertures, fait un grand feu et déclare qu'il meurt de froid. L'hiver, quand vraiment il gèle et que la tempête fait rage, le heyoka transpire ; il enfile un maillot de bain et déclare qu'il va nager pour se rafraîchir.
Deux heyokas étaient assis sur un rocher au bord d'un lac. Il se mit à pleuvoir. « Dépêchons-nous de nous mettre à l'abri ». Et ils sautèrent ensemble dans le lac.
Un contraire s'appelait L'Aplatisseur. On le voyait toujours muni d'un marteau, essayant d'aplatir des objets ronds ou incurvés, comme des assiettes à soupe, les balles, les anneaux, les roues de charrettes, les oeufs. Ma grand-mère avait une lampe à pétrole avec un grand verre cylindrique ; il l'a aplati.
Il n'est pas facile d'être un heyoka. Mais il est encore moins facile d'en avoir un dans sa famille !
Les heyokas préservent les hommes de la foudre et des orages et leurs facéties, qui font rire, sont sacrées.
Les 12 Vertus Spirituelles Lakota
Aux fondements de la culture Lakota, il y a 12 vertus spirituelles.
Ces vertus sont des leçons qui ont été enseignées par des conteurs transmettant leur vécu, leurs expériences. Ils pratiquaient ce qu'ils prêchaient. Et par ces partages, ils enseignaient aux générations futures que la qualité de vie ne se mesure non pas par les possessions matérielles, mais à travers les vertus qui auront marquée cette vie.
En Lakota "wicozani» est un mot qui décrit la richesse de mener une vie bien équilibrée et heureuse, où s’harmonisent la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Une vie en harmonie avec la création, avec l’héritage de nos ancêtres, avec ce que nous sommes, ici et maintenant, et avec ce que nous transmettons aux générations futures. (Lien vers le texte sur la voie rouge)
Ces vertus sont des leçons qui ont été enseignées par des conteurs transmettant leur vécu, leurs expériences. Ils pratiquaient ce qu'ils prêchaient. Et par ces partages, ils enseignaient aux générations futures que la qualité de vie ne se mesure non pas par les possessions matérielles, mais à travers les vertus qui auront marquée cette vie.
En Lakota "wicozani» est un mot qui décrit la richesse de mener une vie bien équilibrée et heureuse, où s’harmonisent la santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Une vie en harmonie avec la création, avec l’héritage de nos ancêtres, avec ce que nous sommes, ici et maintenant, et avec ce que nous transmettons aux générations futures. (Lien vers le texte sur la voie rouge)
CE SONT LES 12 VERTUS LAKOTA:
1. Unsiiciyapi, l’humilité
Opposée à l’orgueil, l’humilité est considérée comme étant la première vertu à développer dans le chemin de vie de chacun. Sans elle, le chemin spirituel d’un individu sera dès lors marqué par la folie des grandeurs. L’humilité est le fondement de toutes les autres vertus spirituelles lakota : par exemple, si vous vous vantez de votre générosité, alors celle-ci perdra de sa valeur.
Il est intéressant de noter qu’un homme médecine Lakota ne se proclame pas lui-même « homme médecine », mais « homme simple ». Ce sont les autres qui reconnaissent en lui un « pejuta wichasha », un guide spirituel, ou un « wichasha wakan », un saint homme.
Opposée à l’orgueil, l’humilité est considérée comme étant la première vertu à développer dans le chemin de vie de chacun. Sans elle, le chemin spirituel d’un individu sera dès lors marqué par la folie des grandeurs. L’humilité est le fondement de toutes les autres vertus spirituelles lakota : par exemple, si vous vous vantez de votre générosité, alors celle-ci perdra de sa valeur.
Il est intéressant de noter qu’un homme médecine Lakota ne se proclame pas lui-même « homme médecine », mais « homme simple ». Ce sont les autres qui reconnaissent en lui un « pejuta wichasha », un guide spirituel, ou un « wichasha wakan », un saint homme.
2. Wowacintanka, la persévérance
En dépit des difficultés auxquelles un individu a à faire face au cours de sa vie, persister dans ses efforts amène à renforcer la source de pouvoir qui émane de son intérieur. Pour goûter au succès, parfois nous sommes obligés de nous relever, et le cadeau est alors de sentir combien la vie vaut la peine d'être vécue, en accomplissant ce que nous avions prévu de faire. Beaucoup de nos ancêtres ont été confrontés à des défis qui ne pouvaient être accomplis que par la force spirituelle. Cette persévérance est ce qui les porta, même à travers l'au-delà.
En dépit des difficultés auxquelles un individu a à faire face au cours de sa vie, persister dans ses efforts amène à renforcer la source de pouvoir qui émane de son intérieur. Pour goûter au succès, parfois nous sommes obligés de nous relever, et le cadeau est alors de sentir combien la vie vaut la peine d'être vécue, en accomplissant ce que nous avions prévu de faire. Beaucoup de nos ancêtres ont été confrontés à des défis qui ne pouvaient être accomplis que par la force spirituelle. Cette persévérance est ce qui les porta, même à travers l'au-delà.
3. Wawoohola, le respect
Un enseignement de base issu des tribus sioux Lakota est celui du respect envers toute la création : tous les êtres vivants, qu’ils soient animés ou inanimés (les plantes, les animaux, les pierres, les humains, le vent, …). Force est de constater que dans notre culture actuelle, cette importante vertu s'est perdue. L’homme s’est détaché du sens du sacré et a limité sa capacité d’émerveillement. On peut notamment le voir à travers les relations que nous entretenons avec ce qui est différent de nous ; des relations qui peuvent se caractériser par la peur et l’intolérance. Entre humains, la différence est altérisée : elle devient « l’autre ». Et cet autre est péjoré, il est « moins bien », « moins capable », voire « dangereux ».
Regardons aussi la relation que nous avons avec notre alimentation La société de consommation a amené l’homme à désincarner sa nourriture, car il est plus confortable de ne voir qu’un morceau de viande, et occulter l’animal et la façon dont il a été tué. Ainsi, il devient plus facile de surconsommé et de gaspiller.
Les ancêtres Lakota chassaient solennellement le bison, qui leur fournissait vêtements, abris et nourriture pour la tribu. Le bison était remercié pour ce qu’il offrait, chaque partie était soigneusement utilisée et l’esprit du bison était honoré en plaçant son crâne face à l'est, de façon à rencontrer le soleil levant, à l'unisson avec le rythme de vie. Le respect amène à la notion de sobriété et de gratitude : ne prendre que ce qui est nécessaire et remercier.
Un enseignement de base issu des tribus sioux Lakota est celui du respect envers toute la création : tous les êtres vivants, qu’ils soient animés ou inanimés (les plantes, les animaux, les pierres, les humains, le vent, …). Force est de constater que dans notre culture actuelle, cette importante vertu s'est perdue. L’homme s’est détaché du sens du sacré et a limité sa capacité d’émerveillement. On peut notamment le voir à travers les relations que nous entretenons avec ce qui est différent de nous ; des relations qui peuvent se caractériser par la peur et l’intolérance. Entre humains, la différence est altérisée : elle devient « l’autre ». Et cet autre est péjoré, il est « moins bien », « moins capable », voire « dangereux ».
Regardons aussi la relation que nous avons avec notre alimentation La société de consommation a amené l’homme à désincarner sa nourriture, car il est plus confortable de ne voir qu’un morceau de viande, et occulter l’animal et la façon dont il a été tué. Ainsi, il devient plus facile de surconsommé et de gaspiller.
Les ancêtres Lakota chassaient solennellement le bison, qui leur fournissait vêtements, abris et nourriture pour la tribu. Le bison était remercié pour ce qu’il offrait, chaque partie était soigneusement utilisée et l’esprit du bison était honoré en plaçant son crâne face à l'est, de façon à rencontrer le soleil levant, à l'unisson avec le rythme de vie. Le respect amène à la notion de sobriété et de gratitude : ne prendre que ce qui est nécessaire et remercier.
4. Wayunonihan, l’honneur
Être honorable veut dire avoir de la force de caractère tout en étant une bonne personne. L'honneur va de paire avec le respect et beaucoup d'autres vertus. Pour accéder à ces vertus, la personne doit être intègre, digne. L'humilité nourrit les racines de l'arbre de l'honneur, qui porte alors le fruit de l'amour. En agissant avec honneur, la personne choisit la voie de la non-violence et de la compassion plutôt que la voie des actes déshonorants.
Être honorable veut dire avoir de la force de caractère tout en étant une bonne personne. L'honneur va de paire avec le respect et beaucoup d'autres vertus. Pour accéder à ces vertus, la personne doit être intègre, digne. L'humilité nourrit les racines de l'arbre de l'honneur, qui porte alors le fruit de l'amour. En agissant avec honneur, la personne choisit la voie de la non-violence et de la compassion plutôt que la voie des actes déshonorants.
5. Cantognake, l'amour
Plus que la compassion, l'amour est d'avoir la flamme de l'émotion dans le cœur. L'amour règne sur toutes les choses. L'univers entier existe en raison de l'amour, il est la motivation de toute la création. Ce n'est pas l'attachement, parce que l'amour peut être même l'incitation à être détaché, il est inconditionnel. L'amour représente l'équilibre qui existe dans tout. La chaleur des rayons du soleil est l'amour du soleil envers nous. L'amour ultime est la joie spirituelle qui est responsable de la vie. Au plus profond de chacun d'entre nous et de toute chose est cette émotion fondamentale, connue comme étant l'Esprit.
Plus que la compassion, l'amour est d'avoir la flamme de l'émotion dans le cœur. L'amour règne sur toutes les choses. L'univers entier existe en raison de l'amour, il est la motivation de toute la création. Ce n'est pas l'attachement, parce que l'amour peut être même l'incitation à être détaché, il est inconditionnel. L'amour représente l'équilibre qui existe dans tout. La chaleur des rayons du soleil est l'amour du soleil envers nous. L'amour ultime est la joie spirituelle qui est responsable de la vie. Au plus profond de chacun d'entre nous et de toute chose est cette émotion fondamentale, connue comme étant l'Esprit.
6. Icicupi, le sacrifice (on ne pourrait pas plutôt dire « l’offrande » ? Sacrifice : très chrétien, lié à la douleur)
Le sacrifice est le don de soi, il est le fruit de l’amour. Au début, le Créateur lui-même s'est sacrifié pour faire tout ce qui existe, et à travers cet acte d'humilité nous pouvons comprendre la signification de l'offrande de soi. Afin d'accomplir quelque chose, il faut être capable de faire un sacrifice. Qu’il s’agisse de « petits » ou de « grands » sacrifices, nous récoltons tous ce que nous semons par cet acte fondamental. Nous sacrifions notre temps et nos efforts chaque jour pour faire avancer les choses, mais à une plus grande échelle spirituelle, nous pouvons donner de nous-mêmes et redonner au Créateur et à la Création.
Quelques lignes sur la distinction sacrifice/offrande lien avec le percement de la danse du soleil.
Le sacrifice est le don de soi, il est le fruit de l’amour. Au début, le Créateur lui-même s'est sacrifié pour faire tout ce qui existe, et à travers cet acte d'humilité nous pouvons comprendre la signification de l'offrande de soi. Afin d'accomplir quelque chose, il faut être capable de faire un sacrifice. Qu’il s’agisse de « petits » ou de « grands » sacrifices, nous récoltons tous ce que nous semons par cet acte fondamental. Nous sacrifions notre temps et nos efforts chaque jour pour faire avancer les choses, mais à une plus grande échelle spirituelle, nous pouvons donner de nous-mêmes et redonner au Créateur et à la Création.
Quelques lignes sur la distinction sacrifice/offrande lien avec le percement de la danse du soleil.
7. Wowicake, la vérité
La vérité, c'est être honnête envers vous-même et envers le monde qui vous entoure. Il y a la vérité ultime et puis il y a toutes nos vérités individuelles. Dans ce monde d'illusions, nous devons compter sur notre vérité intérieure afin de savoir quel chemin prendre. En acquérant une compréhension de la vie, nous apprenons à voir au-delà des illusions, ce qui est réel pour nous. Nous avons tous nos propres perspectives individuelles. Elles se fondent sur notre propre perception au sein d'une plus grande réalité qui nous permet d'être dans la vérité.
Cf. Les accords toltéques, mitote.
La vérité, c'est être honnête envers vous-même et envers le monde qui vous entoure. Il y a la vérité ultime et puis il y a toutes nos vérités individuelles. Dans ce monde d'illusions, nous devons compter sur notre vérité intérieure afin de savoir quel chemin prendre. En acquérant une compréhension de la vie, nous apprenons à voir au-delà des illusions, ce qui est réel pour nous. Nous avons tous nos propres perspectives individuelles. Elles se fondent sur notre propre perception au sein d'une plus grande réalité qui nous permet d'être dans la vérité.
Cf. Les accords toltéques, mitote.
8. Waunsilapi, la compassion
Faire ce qui est juste en prenant soin des autres comme vous aimeriez le faire pour vous-même, c'est ce qui rend une personne compatissante. Il ne s’agit pas de se sentir désolé ou sympathique, il s’agit de cette force intérieure qui nous permet de vivre l'amour inconditionnel.
Faire ce qui est juste en prenant soin des autres comme vous aimeriez le faire pour vous-même, c'est ce qui rend une personne compatissante. Il ne s’agit pas de se sentir désolé ou sympathique, il s’agit de cette force intérieure qui nous permet de vivre l'amour inconditionnel.
9. Woohitike, la bravoure
Lorsque la compréhension du destin et la chance viennent à maturité dans l'esprit, il y a un réveil de la foi dans le cœur. C'est le vrai courage. La bravoure est née de la sagesse de la vie et de la mort ainsi que de l'honneur d'une personne. Elle n'est pas aveugle ou imprudente, et peut venir des profondeurs de notre être en cas de besoin. Cet acte ouvert de vulnérabilité en dépit de circonstances peut nous aider à défier même les pires conflits.
Bravoure : le risque pris, plus que la mort de l’adversaire. « guerre » : marquer des coup. L’homme qui a touché un ennemi, ou lui a volé son bouclier a marqué « un coup ». Il est plus prestigieux de risquer la mort en s’approchant de l’ennemi que de le tuer à une distance plus sûre. Le danger est doublé : il faut approcher l’adversaire de très près et craindre sa riposte, car il est outragé qu’on lui laisse la vie.
Lorsque la compréhension du destin et la chance viennent à maturité dans l'esprit, il y a un réveil de la foi dans le cœur. C'est le vrai courage. La bravoure est née de la sagesse de la vie et de la mort ainsi que de l'honneur d'une personne. Elle n'est pas aveugle ou imprudente, et peut venir des profondeurs de notre être en cas de besoin. Cet acte ouvert de vulnérabilité en dépit de circonstances peut nous aider à défier même les pires conflits.
Bravoure : le risque pris, plus que la mort de l’adversaire. « guerre » : marquer des coup. L’homme qui a touché un ennemi, ou lui a volé son bouclier a marqué « un coup ». Il est plus prestigieux de risquer la mort en s’approchant de l’ennemi que de le tuer à une distance plus sûre. Le danger est doublé : il faut approcher l’adversaire de très près et craindre sa riposte, car il est outragé qu’on lui laisse la vie.
10. Cantewasake, le courage
Après l'apprentissage de la patience et de l'endurance intérieure, on gagne la force nécessaire pour avoir le courage. La stabilité émotionnelle, être attentif, et avoir la détermination peut aider à avoir cette intégrité persistante. Ce n'est pas une force inflexible. C'est la voix calme et douce d'une grand-mère avec une foi profonde, la confiance et la compréhension.
Après l'apprentissage de la patience et de l'endurance intérieure, on gagne la force nécessaire pour avoir le courage. La stabilité émotionnelle, être attentif, et avoir la détermination peut aider à avoir cette intégrité persistante. Ce n'est pas une force inflexible. C'est la voix calme et douce d'une grand-mère avec une foi profonde, la confiance et la compréhension.
11. Canteyuke, la générosité
"Pour avoir du cœur" est la traduction littérale de ce mot Lakota « canteyuke », qui est une vertu intemporelle résidant dans le cœur. La vraie générosité a toujours été encouragée et illustrée dans la société Lakota et accumuler des possessions matérielles était fortement déconseillé. Comme notre Mère Terre donne tout, nous devrions à notre tour faire la même chose. La vraie générosité incarne l'amour et la compréhension de l'impermanence.
"Pour avoir du cœur" est la traduction littérale de ce mot Lakota « canteyuke », qui est une vertu intemporelle résidant dans le cœur. La vraie générosité a toujours été encouragée et illustrée dans la société Lakota et accumuler des possessions matérielles était fortement déconseillé. Comme notre Mère Terre donne tout, nous devrions à notre tour faire la même chose. La vraie générosité incarne l'amour et la compréhension de l'impermanence.
12. Woksape, la sagesse
Seulement après avoir appris sur la vie et être capable d'agir sur toutes les autres vertus, la personne peut être considérée comme un sage. D'abord, nous atteignons la connaissance puis nous apprenons à appliquer ces connaissances. La sagesse agit sur ce que vous savez. Nous pouvons avoir la connaissance sans sagesse, mais nous ne pouvons pas avoir la sagesse sans connaissance.
Notre cadeau de la vie est la sagesse ainsi que le don de la vie. Il est important de savoir la différence entre la vérité et l'illusion. La sagesse est une récompense de la vie pour persévérer à travers toutes les vertus.
Seulement après avoir appris sur la vie et être capable d'agir sur toutes les autres vertus, la personne peut être considérée comme un sage. D'abord, nous atteignons la connaissance puis nous apprenons à appliquer ces connaissances. La sagesse agit sur ce que vous savez. Nous pouvons avoir la connaissance sans sagesse, mais nous ne pouvons pas avoir la sagesse sans connaissance.
Notre cadeau de la vie est la sagesse ainsi que le don de la vie. Il est important de savoir la différence entre la vérité et l'illusion. La sagesse est une récompense de la vie pour persévérer à travers toutes les vertus.
La sagesse comprend l’aptitude à conseiller les autres, humblement et inconditionnellement, à arbitrer un conflit, à donner confiance aux autres.
Prière aux quatre directions
Créateur, c’est moi qui te parle. Merci pour le lever du soleil d’aujourd’hui, pour le souffle et la vie en moi, et pour toutes tes créations. Créateur, entend ma prière, et honore ma prière.
Alors que le jour commence avec le soleil qui se lève, je demande, Esprit Gardien de l’Est, Frère Aigle, sois avec moi. Vole haut alors que tu portes mes prières au Créateur. Puissent mes yeux être aussi perçants que les tiens, pour que je sois capable de voir la vérité et l’espoir sur le chemin que j’ai choisi. Guide mon pas et donne-moi du courage pour parcourir le cercle de ma vie avec honnêteté et dignité.
Esprit Gardien du Sud, Loup, sois avec moi. Aide-moi à me rappeler d’aimer et de ressentir de la compassion pour tous les Hommes. Aide-moi à parcourir mon chemin avec joie et amour pour moi-même, pour les autres, pour les êtres à quatre pattes, les êtres ailés, les plantes et toutes les créations sur la Terre-Mère. Montre-moi qu’il est bon pour moi de prendre des décisions avec le cœur, même si parfois, mon cœur est blessé. Aide-moi à accroitre et à nourrir mon estime de moi-même par tous les moyens.
Esprit Gardien de l’Ouest, Ours Brun, sois avec moi. Apporte la guérison à ceux que j’aime et à moi-même. Apporte l’équilibre entre le physique, le mental et le spirituel, pour que je puisse connaitre ma place sur cette Terre, dans la vie et dans la mort. Guéris mon corps, guéris mon esprit et apporte lumière, joie et conscience à mon esprit.
Esprit Gardien du Nord, Bison Blanc, sois avec moi. Alors que chaque jour passe, aide-moi à rendre, avec grâce, les choses de ma jeunesse. Aide-moi à écouter le calme, et à trouver la sérénité et le confort dans les silences lorsqu’ils se prolongent. Donne-moi la sagesse pour que je puisse faire des choix sages dans toutes les choses qui se présentent à moi. Et lorsque le moment du changement de mondes est arrivé, laisse-moi partir paisiblement, sans regret, pour les choses que j’ai négligé de faire alors que je parcourais mon chemin.
Terre Mère, Merci pour ta beauté, et pour tout ce que tu m’as donné. Rappelle-moi de ne jamais te prendre plus que ce dont j’ai besoin, et rappelle-moi de toujours redonner plus que je prends.
Vera Dery, 2002
Créateur, c’est moi qui te parle. Merci pour le lever du soleil d’aujourd’hui, pour le souffle et la vie en moi, et pour toutes tes créations. Créateur, entend ma prière, et honore ma prière.
Alors que le jour commence avec le soleil qui se lève, je demande, Esprit Gardien de l’Est, Frère Aigle, sois avec moi. Vole haut alors que tu portes mes prières au Créateur. Puissent mes yeux être aussi perçants que les tiens, pour que je sois capable de voir la vérité et l’espoir sur le chemin que j’ai choisi. Guide mon pas et donne-moi du courage pour parcourir le cercle de ma vie avec honnêteté et dignité.
Esprit Gardien du Sud, Loup, sois avec moi. Aide-moi à me rappeler d’aimer et de ressentir de la compassion pour tous les Hommes. Aide-moi à parcourir mon chemin avec joie et amour pour moi-même, pour les autres, pour les êtres à quatre pattes, les êtres ailés, les plantes et toutes les créations sur la Terre-Mère. Montre-moi qu’il est bon pour moi de prendre des décisions avec le cœur, même si parfois, mon cœur est blessé. Aide-moi à accroitre et à nourrir mon estime de moi-même par tous les moyens.
Esprit Gardien de l’Ouest, Ours Brun, sois avec moi. Apporte la guérison à ceux que j’aime et à moi-même. Apporte l’équilibre entre le physique, le mental et le spirituel, pour que je puisse connaitre ma place sur cette Terre, dans la vie et dans la mort. Guéris mon corps, guéris mon esprit et apporte lumière, joie et conscience à mon esprit.
Esprit Gardien du Nord, Bison Blanc, sois avec moi. Alors que chaque jour passe, aide-moi à rendre, avec grâce, les choses de ma jeunesse. Aide-moi à écouter le calme, et à trouver la sérénité et le confort dans les silences lorsqu’ils se prolongent. Donne-moi la sagesse pour que je puisse faire des choix sages dans toutes les choses qui se présentent à moi. Et lorsque le moment du changement de mondes est arrivé, laisse-moi partir paisiblement, sans regret, pour les choses que j’ai négligé de faire alors que je parcourais mon chemin.
Terre Mère, Merci pour ta beauté, et pour tout ce que tu m’as donné. Rappelle-moi de ne jamais te prendre plus que ce dont j’ai besoin, et rappelle-moi de toujours redonner plus que je prends.
Vera Dery, 2002
La Famille, la Tribu.
Dans la tradition Lakota, avant de pouvoir mettre en place certaines cérémonies il faut qu'une 'famille' se constitue en tout premier lieu. La famille est le fondement de la tradition spirituelle Sioux-Lakota. Il n'y a pas de cohésion si chacun ne se sent pas part intégrante du Cercle Sacré.
Le Cercle Sacré est une énergie qui prend sa source dans la septième direction, soit dans le cœur. Dans ce chemin de vie que nous appelons « la voix rouge" (ou le chemin du cœur), Il y a de la place pour tout le monde (et il est important de préciser que chacun doit également respecter sa place, car il ne suffit pas de faire partie de la Famille ou de suivre les enseignements pour devenir chamane ).
Cette année je dispenserai des enseignements sur l'Inipi, la quête de vision, la cérémonie de la Pipe Sacrée, la danse du soleil, les chants sacrés, les objets de pouvoir ( Avec leur fabrication) ainsi que sur les animaux de pouvoir. Ceci afin qu'avec toutes celles et ceux qui voudront suivre ces enseignements, ensemble nous puissions constituer une famille consciente, altruiste, éveillée, forte et courageuse, dans l'espoir (et l'action) que nos futures générations puissent connaître autre chose que la consommation et l'éphémère, qu'elles puissent évoluer dans un monde et sur une Terre en paix, ou l'Homme, même s'il continue d'évoluer, sera aussi réconcilié avec la Nature.
Laurent
Laurent
Les chamanes, ou hommes-médecine.
Le terme de 'chamane' est quelque peu dévié de son appellation première. A l'origine, le terme de chamane désignait les guérisseurs des steppes de Mongolie. Ce terme désigne aujourd'hui et de façon générale, toutes les personnes travaillant dans les différents domaines liés à la spiritualité. Une appellation devenue générique, où l'on retrouve des personnes de tous courants, parfois très légitimes, mais parfois aussi auto-proclamées « chamanes », n'ayant pour seul légitimité qu'une formation dans le domaine spirituel, certaines connaissances, ou une expérience de transe vécue lors d'une prise de plante sacrée.
Or, si le marché du chamanisme en France semble devenu une vague sur laquelle surfer, pour les natifs des peuples premiers, être chamane est une chose sérieuse, précieuse et sacrée.
Il convient déjà de différencier le chamane de l'homme-médecine. Le terme 'homme-médecine' désigne les hommes spirituels amérindiens en général. On l'utilise notamment pour désigner ce que les membres des tribus Sioux-Lakotas appelleraient plus volontiers « voyants-guérisseurs ».
En effet, pour les Lakota, le terme de chamane n'est pas approprié. Même l'appellation homme-médecine leur paraît minimaliste et finalement pas représentative de la complexité de ce qui forme leur monde spirituel. A leurs yeux il faut plus que des connaissances pour être un homme-médecine. De bonnes connaissances donnent de bons enseignants. Mais pour avoir le titre d'homme-médecine, il faut avoir vécu quelque chose de rare, quelque chose qui semble bien loin de la rationalité de notre civilisation moderne : être visité par un esprit (animal, foudre, vent … sachant que pour les amérindiens, tout est esprit). Cela ne veut pas dire vivre une possession (restons loin des clichés hollywoodiens), mais recevoir un message lors d'un rêve, ou d'une quête de vision par exemple. Un message qui laissera entrevoir à la personne touchée ce en quoi elle pourra servir les autres. Car oui, il s'agit bien, à terme, de se servir de ce don pour aider autrui, et pas pour asseoir un quelconque pouvoir de persuasion, comme le feraient les gourous dans certains courants prétendument spirituels. Il ne s'agit pas de se gonfler d'orgueil et de s'auto-proclamer, mais bien de mettre ce don au service de qui en aura besoin, en toute humilité. Le fait d'en vivre n'est pas un mal, le fait d'entrer dans une lutte de pouvoir en revanche est beaucoup plus critiquable (et n'a plus aucune vocation spirituelle).
Cependant et afin de pallier aux profiteurs et autres opportunistes, il faut que cette « visite » d'un esprit, donc, soit validée par un homme-médecine confirmé dans la Tribu, et dès lors, un long travail d'apprentissage va alors s'en suivre (huttes, quêtes de vision, danses du soleil, enseignements). Au terme de cette formation, c'est finalement la tribu qui décidera de la validité du nouvel l'homme-médecine. Si les témoignages sont positifs, si l'aide apportée est qualitative, alors il sera reconnu. En résumé, c'est la Tribu qui fait l'homme-médecine, qui décide s'il est valable ou pas.
Alors que dans notre société il faut « être quelqu'un » (dans le sens : réussir absolument dans un domaine), alors que nous sommes constamment dans la comparaison et la compétition, les choses sont très différentes chez les Lakotas. Chez eux, il n'y a pas de compétition, tout le monde a sa place dans la société car chacun est considéré comme étant important à son niveau. Dans cette notion de respect, on ne retrouve donc pas cet engouement à devenir à tout prix un homme-médecine réputé (voire un homme-médecine tout court). Personne ne cherche à être plus connu que son voisin, ou à faire mieux que son ami. La place et le rôle de chacun est respecté, sans esprit de jalousie ou de médisance.
Dans la pensée Lakota, c'est le bien-être de la Tribu qui passe avant le bien-être individuel.
En effet, pour les Lakota, le terme de chamane n'est pas approprié. Même l'appellation homme-médecine leur paraît minimaliste et finalement pas représentative de la complexité de ce qui forme leur monde spirituel. A leurs yeux il faut plus que des connaissances pour être un homme-médecine. De bonnes connaissances donnent de bons enseignants. Mais pour avoir le titre d'homme-médecine, il faut avoir vécu quelque chose de rare, quelque chose qui semble bien loin de la rationalité de notre civilisation moderne : être visité par un esprit (animal, foudre, vent … sachant que pour les amérindiens, tout est esprit). Cela ne veut pas dire vivre une possession (restons loin des clichés hollywoodiens), mais recevoir un message lors d'un rêve, ou d'une quête de vision par exemple. Un message qui laissera entrevoir à la personne touchée ce en quoi elle pourra servir les autres. Car oui, il s'agit bien, à terme, de se servir de ce don pour aider autrui, et pas pour asseoir un quelconque pouvoir de persuasion, comme le feraient les gourous dans certains courants prétendument spirituels. Il ne s'agit pas de se gonfler d'orgueil et de s'auto-proclamer, mais bien de mettre ce don au service de qui en aura besoin, en toute humilité. Le fait d'en vivre n'est pas un mal, le fait d'entrer dans une lutte de pouvoir en revanche est beaucoup plus critiquable (et n'a plus aucune vocation spirituelle).
Cependant et afin de pallier aux profiteurs et autres opportunistes, il faut que cette « visite » d'un esprit, donc, soit validée par un homme-médecine confirmé dans la Tribu, et dès lors, un long travail d'apprentissage va alors s'en suivre (huttes, quêtes de vision, danses du soleil, enseignements). Au terme de cette formation, c'est finalement la tribu qui décidera de la validité du nouvel l'homme-médecine. Si les témoignages sont positifs, si l'aide apportée est qualitative, alors il sera reconnu. En résumé, c'est la Tribu qui fait l'homme-médecine, qui décide s'il est valable ou pas.
Alors que dans notre société il faut « être quelqu'un » (dans le sens : réussir absolument dans un domaine), alors que nous sommes constamment dans la comparaison et la compétition, les choses sont très différentes chez les Lakotas. Chez eux, il n'y a pas de compétition, tout le monde a sa place dans la société car chacun est considéré comme étant important à son niveau. Dans cette notion de respect, on ne retrouve donc pas cet engouement à devenir à tout prix un homme-médecine réputé (voire un homme-médecine tout court). Personne ne cherche à être plus connu que son voisin, ou à faire mieux que son ami. La place et le rôle de chacun est respecté, sans esprit de jalousie ou de médisance.
Dans la pensée Lakota, c'est le bien-être de la Tribu qui passe avant le bien-être individuel.
Code De Déontologie Lakota
- Chaque matin, au lever et chaque soir avant de dormir, rendez grâce pour votre vie et pour toutes les vie, pour les bonnes choses que le Créateur a donné et pour vous la possibilité de grandir un peu plus chaque jour. Considérez vos pensées et vos actions de la journée écoulée, recherchez le courage et la force d’être une meilleure personne. Recherchez des choses qui profiteront à d’autres.
- Respectez les autres. Car montrer du respect est une loi fondamentale de la vie.
- Traitez toutes les personnes (des plus jeunes aux plus anciennes) avec respect, et ce en tout temps.
- Traitez avec un respect tout particulier les aînés, parents, enseignants et leaders communautaires.
- N'humiliez et ne blessez pas autrui.
- Ne touchez pas sans autorisation les biens (en particulier les objets sacrés) qui appartiennent à une autre personne.
- Respectez la vie privée et les moments de tranquillité de chacun.
- Ne vous placez pas entre 2 personnes qui discutent.
- N'interrompez pas les personnes discutants entre elles.
- Parlez d’une voix douce, surtout quand vous êtes en présence d’aînés, d’étrangers ou de toute autre personne méritant un respect particulier.
- Ne donnez pas d'ordre, mais invitez plutôt les gens à être actifs lors de rencontres où les aînés sont présents (sauf pour demander ce qui est attendu d'eux).
- Ne parlez pas des autres de façon négative, qu’ils soient présents ou non.
- Traitez la terre et tous ses aspects comme votre propre mère. Ayez un profond respect pour le monde minéral, le monde végétal, et le monde animal. Ne faites rien pour polluer notre Terre Mère, mais levez-vous au contraire avec sagesse afin de la défendre.
- Ayez un profond respect pour les croyances et les religions des autres.
- Écoutez avec courtoisie et avec tout votre cœur ce que disent les autres, même si vous estimez que ce qu’ils disent est sans valeur.
- Respectez les conseils du peuple avec sagesse. Lorsque vous émettez une idée à une réunion du conseil, elle ne vous appartient plus. Elle appartient au peuple. Exigez le respect, et en retour sachez écouter attentivement les idées des autres en conseil. Vous n’avez pas à insister pour que votre idée prévale. En effet vous devez appuyer librement les idées des autres si elles sont vraies et bonnes, même si ces idées sont très différentes des votres. Le choc des idées fait naître l’étincelle de vérité.
- Une fois qu’un conseil a décidé quelque chose dans l’unité, cela exige le respect et que personne ne parle en secret contre ce qui a été décidé. Si le conseil a commis une erreur, cette erreur apparaîtra à tous en son temps.
- Soyez honnête en tous temps et dans toutes les conditions.
- Traitez toujours vos invités avec honneur et considération. Offrez la meilleure nourriture, la meilleure des couvertures, la meilleure partie de votre maison et votre meilleur service à vos invités.
- Le mal de l’un est le mal de tous, l’honneur de l’un est l’honneur de tous.
- Recevez les étrangers avec un cœur aimant, n'oubliez pas qu'ils sont membres de la famille humaine.
- Toutes les races et les tribus dans le monde sont comme les fleurs de différentes couleurs d’une même prairie. Tous sont beaux. En temps qu'enfants du Créateur, ils doivent tous être respectés.
- Pour servir les autres, soyez utile à la famille, à la communauté, à la nation et au monde. C'est l’une des principales raisons pour lesquelles les êtres humains ont été créés. Oubliez vos biens les plus importants. Le vrai bonheur ne vient que pour ceux qui consacrent leur vie au service des autres.
- Observez modération et équilibre en toutes choses.
- Ayez conscience des choses qui mènent à votre bien-être, et des choses qui conduisent à votre perte.
- Écoutez et suivez les indications données à votre cœur. Attendez-vous à recevoir des conseils qui prendront de nombreuses formes (dans la prière, dans les rêves, dans les moments de solitude tranquille, et dans les paroles et les actes des sages anciens et amis).
- Respectez les autres. Car montrer du respect est une loi fondamentale de la vie.
- Traitez toutes les personnes (des plus jeunes aux plus anciennes) avec respect, et ce en tout temps.
- Traitez avec un respect tout particulier les aînés, parents, enseignants et leaders communautaires.
- N'humiliez et ne blessez pas autrui.
- Ne touchez pas sans autorisation les biens (en particulier les objets sacrés) qui appartiennent à une autre personne.
- Respectez la vie privée et les moments de tranquillité de chacun.
- Ne vous placez pas entre 2 personnes qui discutent.
- N'interrompez pas les personnes discutants entre elles.
- Parlez d’une voix douce, surtout quand vous êtes en présence d’aînés, d’étrangers ou de toute autre personne méritant un respect particulier.
- Ne donnez pas d'ordre, mais invitez plutôt les gens à être actifs lors de rencontres où les aînés sont présents (sauf pour demander ce qui est attendu d'eux).
- Ne parlez pas des autres de façon négative, qu’ils soient présents ou non.
- Traitez la terre et tous ses aspects comme votre propre mère. Ayez un profond respect pour le monde minéral, le monde végétal, et le monde animal. Ne faites rien pour polluer notre Terre Mère, mais levez-vous au contraire avec sagesse afin de la défendre.
- Ayez un profond respect pour les croyances et les religions des autres.
- Écoutez avec courtoisie et avec tout votre cœur ce que disent les autres, même si vous estimez que ce qu’ils disent est sans valeur.
- Respectez les conseils du peuple avec sagesse. Lorsque vous émettez une idée à une réunion du conseil, elle ne vous appartient plus. Elle appartient au peuple. Exigez le respect, et en retour sachez écouter attentivement les idées des autres en conseil. Vous n’avez pas à insister pour que votre idée prévale. En effet vous devez appuyer librement les idées des autres si elles sont vraies et bonnes, même si ces idées sont très différentes des votres. Le choc des idées fait naître l’étincelle de vérité.
- Une fois qu’un conseil a décidé quelque chose dans l’unité, cela exige le respect et que personne ne parle en secret contre ce qui a été décidé. Si le conseil a commis une erreur, cette erreur apparaîtra à tous en son temps.
- Soyez honnête en tous temps et dans toutes les conditions.
- Traitez toujours vos invités avec honneur et considération. Offrez la meilleure nourriture, la meilleure des couvertures, la meilleure partie de votre maison et votre meilleur service à vos invités.
- Le mal de l’un est le mal de tous, l’honneur de l’un est l’honneur de tous.
- Recevez les étrangers avec un cœur aimant, n'oubliez pas qu'ils sont membres de la famille humaine.
- Toutes les races et les tribus dans le monde sont comme les fleurs de différentes couleurs d’une même prairie. Tous sont beaux. En temps qu'enfants du Créateur, ils doivent tous être respectés.
- Pour servir les autres, soyez utile à la famille, à la communauté, à la nation et au monde. C'est l’une des principales raisons pour lesquelles les êtres humains ont été créés. Oubliez vos biens les plus importants. Le vrai bonheur ne vient que pour ceux qui consacrent leur vie au service des autres.
- Observez modération et équilibre en toutes choses.
- Ayez conscience des choses qui mènent à votre bien-être, et des choses qui conduisent à votre perte.
- Écoutez et suivez les indications données à votre cœur. Attendez-vous à recevoir des conseils qui prendront de nombreuses formes (dans la prière, dans les rêves, dans les moments de solitude tranquille, et dans les paroles et les actes des sages anciens et amis).
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